Simon Yates : « Je sais trop bien que tout peut changer en une journée »

Deuxième de l’avant-dernière étape de montagne de la Vuelta ce vendredi, Simon Yates a fait un grand pas dans sa quête du maillot rouge. Le leader de la Mitchelton-Scott a repoussé Alejandro Valverde (Movistar), son premier poursuivant au général, à 1’38 ». Yates a parfaitement déjoué les plans de l’équipe espagnole en attaquant dans l’ascension lorsque son dauphin était isolé. Il voulait tout de même rester prudent, à l’aube de l’ultime étape décisive. Le maillot rouge a alors fait écho à sa défaillance du Giro, répétant à deux reprises qu’il savait mieux que quiconque que tout pouvait basculer en une journée.

Racontez-nous votre ascension. 

Nous avons parfaitement défendus ! Quand la première attaque est partie, j’étais dans le groupe avec Jack (Haig) qui contrôlait l’écart. Je me sentais bien, donc j’ai choisi mon moment et j’y suis allé. Je dois féliciter Thibaut (Pinot) pour avoir collaboré avec moi et avoir pris cette superbe victoire. Chapeau !

Est-ce que cette attaque était planifiée ?

Nous n’avions pas vraiment de plan pour aujourd’hui. Il fallait juste voir comme nous étions et rester en contrôle, être calme. Et je l’ai été. J’avais aussi de bonnes jambes, mais maintenant je pense à demain. « Rien n’est pas fini tant que ce n’est pas fini », je le sais mieux que personne. Je reste concentré.

Qu’est-ce-qui vous rend le plus confiant : les écarts ou le fait que vous ayez encore les jambes après trois semaines ?

Les écarts. Je sais trop bien que tout peut changer en une journée. Comme je l’ai dit, on va se concentrer sur la récupération maintenant et tout donner pour essayer de gagner la course.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.