Simon Yates : « J’ai encore un peu de mal à y croire »
Ce matin encore, Simon Yates était « très nerveux ». Le Britannique a été marqué au fer par sa défaillance du Giro à deux journée de la fin. Son expérience lui a servi, et quatre mois après, il file vers sa première victoire sur un Grand Tour. Sauf accident demain, le Britannique remportera la Vuelta 2018.
Ce samedi, il a parfaitement géré la course, attaquant au bon moment pour contrôler ses rivaux. Alejandro Valverde (Movistar), deuxième du général ce matin, n’a jamais été en mesure de l’inquiéter. Yates a couru en patron et faisait état, au sommet de la Gallina, d’un soulagement « extrême ».
A quel point l’expérience du Giro vous a aidé ?
Je crois qu’elle a été très importante, pas seulement aujourd’hui, mais toute la course. Il fallait rester calme, contrôler mon effort quand j’en ai eu besoin. C’est ce qui m’a fait creusé ce bel écart.
Êtes-vous soulagé ?
Oui, extrêmement. J’ai encore un peu de mal à y croire : c’était une journée incroyable.
A quel point étiez-vous nerveux ces derniers jours ?
Ce matin, j’étais vraiment très nerveux. Nous savions que ça allait être une journée folle. Vous ne pouvez jamais savoir ce qui va se passer, mais heureusement les jambes étaient bonnes. L’équipe a fait un travail incroyable, même les gros gabarits étaient là très longtemps avec moi. Bien sûr, Adam a aussi fait un travail fantastique dans le final. C’était tout simplement une journée folle !
Adam a travaillé pour vous, mais vous avez fini le travail.
Il n’avait plus de jambes, il travaillait depuis plus de 20 kilomètres, même plus. Il m’a dit qu’il n’avait plus rien à donner. J’étais un peu nerveux et inquiet à l’idée de chasser dans la vallée avant la dernière ascension. Ça aurait été la pire situation possible, donc j’ai attaqué avant pour faire la jonction. Je savais que Mas et Lopez rouleraient avec moi parce qu’ils voulaient le podium.
La Grande-Bretagne domine les Grands Tours…
Oui c’est vrai. Mais j’étais concentré sur ma propre course, j’ai essayé de gagner le Giro et je n’ai pas réussi. Finalement je réussis ici.
Les Championnats du monde sont-ils toujours d’actualité ?
Si je récupère bien, oui, j’aimerai vraiment essayer. C’est toujours dans un coin de mon esprit. Nous verrons, il y aura aussi Adam qui est de mieux en mieux. Je vais d’abord profiter de cette victoire.
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