Christopher Froome : « Je m’attends à une lutte acharnée »

Cette année encore Christopher Froome s’élancera sur les routes du Tour d’Espagne pour tenter de réaliser le doublé Tour de France-Vuelta. Ce qu’aucun coureur n’a encore réussi à accomplir depuis que cette dernière est devenue le dernier des Grands Tours de l’année, en 1995. Après avoir échoué trois fois sur la deuxième marche du podium, dont l’an dernier suite à une erreur tactique alors qu’il possédait sans doute la condition physique nécessaire pour s’imposer,  le Britannique se voit bien gravir enfin la marche finale. Grâce à une préparation modifiée et une équipe autour de lui sans doute jamais aussi forte au départ d’une Vuelta, cela pourrait bien être la bonne année pour « Froomey ». Mais la concurrence s’annonce très élevée.

Chris, comment est votre condition physique au départ de La Vuelta cette année ?
Je n’ai pas couru depuis le Tour, de plus cette année j’ai eu un programme de courses moins chargé et je me sens plus frais que par rapport à l’édition de l’an dernier, mais est-ce que ça se ressentira en course ? Je n’obtiendrai une réponse plus précise sur ma forme qu’une fois arrivé dans les premières étapes de montagne.

Que pensez-vous des coureurs qui seront à vos côtés ?
Je pense que l’équipe que nous alignons cette année est la plus forte que nous ayons jamais amené ici. Il y a des coureurs qui enchaînent avec le Tour qui ont su être à mes côtés et m’aider tout le long de la course et des coureurs qui ont pu se préparer pour cet objectif. Nous possédons une équipe forte pour m’épauler sur tous les terrains.

Voyez-vous Vincenzo Nibali comme votre plus grand rival ?
Il y a plus d’un coureur à ne pas sous-estimer cette année, Vincenzo est parmi eux, Alberto évidemment mais il y en a aussi certains qui sortent du Tour de France et d’autres qui ont pu se préparer spécifiquement. L’étape d’Andorre sera le premier point crucial de la course cette année et nous y verrons plus clair à ce moment-là.

Pensez-vous que la tête devra être aussi forte que les jambes ?
Comparé au Tour de France, le tracé de cette Vuelta ne comporte aucune étape de transition, il faudra toujours courir concentré à l’avant du peloton. Je m’attends à une lutte acharnée.

C’est le dernier Grand Tour d’Alberto, que pensez-vous qu’il apporté au cyclisme et qui sera regretté une fois la course finie ?
Alberto a certainement été mon plus grand rival sur les courses à étapes ces dernières années, il possédait ce flair qui le poussait à attaquer et animer les courses auxquelles il participait et je pense que c’est cela qui sera regretté. Cela sera intéressant de voir comment il courra pour son dernier Grand Tour, je m’attends à ce qu’il fasse tout son possible pour animer la course et la gagner.

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