Peter Sagan : : « Tout le monde avait peur du vent »
Peter Sagan multiplie les podiums depuis le début de la saison et jusqu’ici, il n’avait levé les bras qu’à une reprise. A Montalto di Castro, le champion du monde a signé un deuxième succès en 2017, après Kuurne-Bruxelles-Kuurne, au terme d’un final nerveux. A l’arrivée, il était soulagé, lui qui avait terminé troisième la veille. « Je suis heureux d’être ici pour participer à cette course, avec peut-être quelques victoires bien sûr et aussi pour préparer les prochains objectifs, déclare-t-il. C’est toujours mieux de remporter la victoire que de faire simplement quelques places sur le podium ou plus loin derrière. »
La nervosité était présente surtout à cause du vent. Des tentatives de bordures ont eu lieu et le vent était encore présent dans les derniers kilomètres. Peter Sagan, lui, a su en tirer profit. « Aujourd’hui était une journée très venteuse et tout le monde avait peur du vent dans les 50 derniers kilomètres mais au final, il ne s’est rien passé. Dans les deux derniers kilomètres, il y avait un peu de vent de côté donc beaucoup de coureurs étaient alignés, ce qui a rendu le placement beaucoup plus facile. »
Tirreno-Adriatico est une des courses où le Slovaque a le plus gagné depuis le début de sa carrière avec le Tour de Californie et le Tour de Suisse. L’an passé il n’avait pas gagné mais aujourd’hui, il a signé un sixième succès pour treize podiums en six participations sur la course des deux mers. « Important ou pas important, l’année dernière je n’ai pas gagné et cette année je suis heureux de ce succès. C’est super. La saison vient de commencer et j’espère que ce n’est pas ma dernière victoire. »
Son refroidissement sur les Strade Bianche n’aura pas gêné trop longtemps le champion du monde. Peter Sagan semble proche de son meilleur niveau à une semaine de Milan San Remo, début d’une période où ses objectifs sont multiples. « Milan San Remo et les autres classiques sont des courses différentes mais c’est très bien de rester au top, c’est important. » Sagan devrait avoir encore une ou deux occasions de lever les bras avant de penser à la Primavera.