Geraint Thomas : « Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre »
Geraint Thomas est bel et bien l’un des plus forts de ce Tirreno-Adriatico. Vainqueur de la deuxième étape à Pomarance, le Gallois s’est cette fois-ci illustré sur un autre profil en domptant la montagne du Terminillo pour finalement terminer deuxième derrière l’intouchable Nairo Quintana. A l’arrivée, il était satisfait. « Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, c’est mon premier gros col de la saison, rappelle-t-il à nos confrères de Cyclingnews. Je me suis plutôt bien senti, alors oui, je suis plutôt content. C’est encourageant. »
Thomas a pu compter sur un gros soutien de sa formation et notamment une attaque de Michal Kwiatkowski qui lui a permis de rester dans les roues et de laisser les autres formations faire le travail. « C’était vraiment bien, l’équipe est super forte. Je me sentais assez bien et j’ai dit à Kwiatkowski de faire le trou. Nous avons les bons numéros et c’est de bon augure pour les prochaines courses. Je me suis concentré sur l’étape. Les gars comme Urán et Yates faisaient évidemment la même chose donc ils ne voulaient pas rouler. C’était un peu le jeu du chat et de la souris mais une fois que Quintana est parti, c’était tout le monde après lui. »
S’il connaît bien le Colombien, il a quand même été impressionné par les attaques de Nairo Quintana. « Nairo Quintana est vraiment bon quand ça monte. Cette accélération qu’il a, c’est phénoménal, et je savais que je ne pouvais pas rivaliser avec ça. J’ai dû me donner un coup de pied mais sans me mettre dans le rouge. Je devais trouver le bon rythme. Mais il en a remis une couche … Mais oui, ce n’est pas mal du tout. »
Geraint Thomas peut tout de même s’en mordre les doigts puisque sans les malheurs du Team Sky sur le chrono par équipes, il serait probablement sur le podium de Tirreno-Adriatico à l’heure actuelle et serait d’ailleurs la menace numéro un pour Quintana avant l’étape de Fermo aujourd’hui et le chrono individuel final. Il se retrouve seulement huitième à 1’23 de Quintana mais c’est un bon signe, lui qui est venu ici pour préparer le Giro. « Pour moi c’est un peu l’inconnue. C’est la première fois que je vise un Grand Tour mais je pense qu’avec moi et Landa, nous aurons de bonnes chances. »