Alberto Contador : « Les sensations n’étaient pas très bonnes »

Alberto Contador avait prévenu, l’étape de Fayence n’était pas la plus propice pour refaire une partie de son retard. L’Espagnol a bien tenté de mettre le maillot jaune de Julian Alaphilippe en difficulté en attaquant dans la première ascension du Col de Bourigaille mais il n’a ensuite pas pu rivaliser avec les meilleurs puncheurs dans le Mur de Fayence. « Ce fut une journée difficile, lâche-t-il à notre micro. Il y avait une rampe dès le début et on savait aussi que la course n’allait pas être simple pour l’équipe du leader. L’étape s’est courue à un bon rythme. J’ai voulu attaquer de loin mais le col n’était pas assez exigeant donc j’ai décidé de me relever et de rentrer dans le peloton. »

Dans le Mur de Fayence, il n’a pas pu suivre les meilleurs, concédant 3 secondes à Julian Alaphilippe mais surtout 15 secondes à Sergio Henao. Le leader de Trek-Segafredo s’est donc contenté de suivre. « Dans le final, il m’a manqué un peu de ‘giclette’. Les sensations n’étaient pas très bonnes dans ce final si explosif. J’espère donc bien récupérer et demain j’espère que je serai un peu mieux. »

Le col de la Couillole sera plus adéquat à ses caractéristiques même s’il avoue ne pas le connaître. L’Espagnol devra probablement partir très tôt pour espérer récupérer 1’34 qui le sépare sur le maillot jaune. « Demain on verra. Il faudra se lever le moins fatigué possible et on décidera durant la course. La vérité, c’est que je ne connais pas très bien le dernier col et je ne sais pas s’il est possible de s’échapper ou pas. De plus, les derniers jours ont peut-être laissé des traces avec encore une étape difficile de 200 kilomètres aujourd’hui. Ce Paris-Nice est, comme nous l’avons vu depuis les deux premières étapes, très compliqué. »

D’ailleurs, après l’étape du jour, le ‘Pistolero’ a une petite idée du coureur à suivre demain. « J’ai vu un Sergio Henao vraiment très fort, il est en très bonne condition au même titre qu’Alaphilippe. L’étape de demain est complètement différente de celle d’aujourd’hui. Demain c’est un col long et si les jambes répondent bien, je bougerai. »

 

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