Alberto Contador : « J’ai donné jusqu’à mon dernier souffle »
Alberto Contador est peut-être moins impérial à 34 ans mais il n’a pas perdu son tempérament offensif et son panache. Lors de la dernière étape de Paris-Nice, le leader de Trek-Segafredo n’était pas loin de renverser la course et de finir le travail débuté depuis le chrono du Mont Brouilly, celui de remonter au classement général après le temps perdu le premier jour. Il ne lui a finalement manqué que deux secondes pour déloger Sergio Henao de la première marche du podium. L’an passé, il avait déjà échoué pour quatre secondes face à Geraint Thomas en tentant un coup similaire. Comme quoi, la chance ne sourit pas toujours aux audacieux. « J’ai donné jusqu’à mon dernier souffle, lâche-t-il à notre micro. Les écarts étaient vraiment minimes. L’année dernière c’était quatre secondes, cette année c’est deux secondes … C’est dommage. Forcément, je pense au temps perdu le premier jour que j’ai dû rattraper durant chacun des jours qui ont suivi. C’est comme ça, c’est le cyclisme et je dois féliciter Henao qui a gagné. »
L’Espagnol tire tout de même un bon bilan de cette épreuve. « De mon côté, je reste content de mon état de forme et de mon équipe que a travaillé très dur. Je retiens donc beaucoup de choses positives de cette course : la condition physique et l’équipe. »
D’ailleurs, l’Espagnol gardait le sourire à l’arrivée, conscient qu’il n’était pas loin de réaliser un bel exploit comme il en a déjà réussi. L’Espagnol était aussi heureux d’être l’acteur central de ce cyclisme panache. « Je suis vraiment heureux d’être un protagoniste de ce genre d’étape. Ce sont des étapes qui ne restent pas dans ton palmarès car la victoire n’est pas au bout mais peut-être que ça reste dans la tête des gens avec qui vous avez profité donc je reste satisfait et ça me rend heureux. » Désormais, Contador va devoir récupérer de ses efforts durant une semaine avant de retourner à la compétition dès lundi prochain pour le Tour de Catalogne.