LottoNL-Jumbo laisse passer sa chance

Avec trois hommes rapides sur ce Tour du Pays Basque, LottoNL-Jumbo aurait pu espérer mieux lors des deux premières étapes. Malheureusement, après être passés à côté lors de la première étape, les pensionnaires de l’équipe néerlandaise ont été un peu désorganisés dans le final du second acte. C’est finalement Paul Martens qui a sprinté et qui a pris la cinquième place. Comme Michael Matthews, il a été induit en erreur par une flèche qui indiquait la mauvaise direction. « Dans le dernier kilomètre, Tosh Van der Sande est parti et je l’ai suivi immédiatement, raconte-t-il. Vous savez qu’avec une telle descente, peu de coureurs peuvent dépasser. Je savais que c’était un virage à droite mais j’ai vu une flèche vers la gauche, j’ai hésité. J’ai touché mes freins et j’ai perdu la tête. Il n’est pas facile de penser clairement lorsque vous arrivez à 70 kilomètres par heure dans un village. Ça fait chier (sic), cela m’a probablement coûté la victoire. »

Paul Martens avait pourtant fait le plus dur en reprenant Tosh Van der Sande mais il a effectivement viré très large, semblant un peu perdu dans cette courbe finale. Il admet aussi avoir fait beaucoup d’efforts pour ses leaders en les protégeant du vent et en restant aux aguets d’éventuelles bordures que la formation néerlandaise craignait. « Aujourd’hui (hier), j’ai utilisé beaucoup de forces pour maintenir Bennett et Roglic à l’avant. J’ai passé la journée à rouler à l’avant du peloton, donc je n’étais pas frais. Mais si vous vous retrouvez dans une situation comme celle-là, vous sprintez. »

L’Allemand n’était donc pas le sprinteur désigné hier et il aurait aimé que ses coéquipiers puissent le suivre. « Cela aurait été idéal si j’avais eu un coéquipier dans ma roue. Ça aurait été parfait. » Le directeur sportif Grischa Niermann ne pouvait qu’être d’accord. « Nous avions trois chances de gagner l’étape. Si Martens n’a pas hésité, il aurait probablement gagné. De plus, Enrico Battaglin et Juan José Lobato auraient eu de grandes chances s’ils étaient restés dans le roue de Martens. Nous n’avons pas saisi nos opportunités, c’est très regrettable. »

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