Primoz Roglic : « Vérone est encore loin, tout peut arriver »

Primoz Roglic frappé par la malchance. Tout se passait comme prévu dans les rangs de la Jumbo-Visma jusqu’au pied du Civiglio, la dernière difficulté de la 15e étape. Là, le dérailleur du Slovène a cassé, le forçant à changer de monture. Sa voiture étant trop loin, il a été dépanné en vitesse par Antwan Tolhoek, plus grand de deux centimètres. Mis en difficulté dans les derniers hectomètres avant le sommet, Roglic a dû prendre des risques pour recoller dans la descente, sur un vélo qui n’était pas à ses réglages. Et il est parti à la faute. S’il a évité le pire, le vainqueur des deux chronos du Giro 2019 a concédé quarante secondes sur Richard Carapaz et Vincenzo Nibali à l’arrivée.

Lire aussi > Vincenzo Nibali promet de « tout tenter » en troisième semaine

« Ce n’était pas ma meilleure journée, mais ce n’était pas non plus la pire. Globalement, je peux vivre avec le résultat de cette étape si vous tenez compte de la malchance… J’ai dû changer de vélo avant le Civiglio. C’est toujours différent de courir sur son propre vélo, rappelle Roglic dans un communiqué de son équipe. Nibali et Carapaz étaient très forts aujourd’hui. Au sommet, je n’étais pas loin derrière, mais j’ai pris un peu trop de risques ensuite. Vérone est encore loin et tout peut arriver. Je me sens toujours bien. Je vais maintenant profiter du jour de repos avant de voir ce qui se passera ensuite. »

Le directeur sportif Addy Engels abondait dans le sens de son leader. « Quarante secondes, c’est beaucoup. Mais quand on voit ce qui s’est passé aujourd’hui, ce n’est pas trop. Cela aurait pu être bien pire. Nous avons perdu une bataille, mais nous ne sommes pas éliminés de la course au maillot rose. Nous continuerons à nous battre. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.