Mikel Nieve : « Une deuxième place au goût amer »

Une journée particulièrement mitigée pour la Mitchelton-Scott. Tout semblait pourtant bien parti pour les hommes du directeur sportif Matthew White. Mikel Nieve était dans les derniers rescapés du groupe de tête au pied de l’ascension finale et allait disputer la victoire, alors que le leader Simon Yates tenait sa place dans le groupe des favoris. Tout s’est délité ensuite. Nieve a été battu par Ilnur Zakarin et a du se contenter du premier accessit, tandis que Yates réalisait une nouvelle contre-performance. Arrivé 17e au Lago Serrù, le Britannique est désormais à près de six minutes de Primoz Roglic et à plus de quatre unités de Vincenzo Nibali au classement général.

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« Le plan était que j’aille dans l’échappée. Je devais ensuite attendre les instructions après l’avant-dernier col. Le début du plan s’est bien passé, j’étais à l’avant et j’attendais l’appel. J’ai aussi joué la victoire, ce n’est pas passé loin, regrettait Nieve à l’arrivée. Ce résultat laisse un gout amer parce que je n’ai pas gagné, mais ça arrive… Dans le dernier col, je suivais Mollema et Zakarin. Quand Zakarin a attaqué, j’ai tenté de suivre. Je l’ai repris à trois kilomètres du but et j’ai à nouveau cru à la victoire. Seulement, quand il est reparti à deux kilomètres, il était trop fort pour moi. »

Plusieurs minutes derrière la bataille pour la victoire d’étape, Simon Yates était victime d’une nouvelle défaillance, après sa contre-performance du chrono de Saint-Marin. « Simon a eu un mauvais moment, déplorait Matthew White dans un communiqué. Il a été en difficulté dans les derniers kilomètres. Il est passé d’une très bonne place à être en grande difficulté dans le dernier col. Ce n’est pas la situation que nous avions prévu, mais c’est comme ça et nous devons maintenant modifier notre tactique. Nous ne sommes pas là pour chercher des excuses. Simon n’était tout simplement pas assez bon pour suivre les meilleurs. Je vais étudier ce qui s’est passé, car nous sommes passés d’une très bonne situation à une mauvaise en une période très courte. »

La réaction à l’arrivée de Mikel Nieve (en espagnol): 

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