Ilnur Zakarin concède du temps

Après Steven Kruijswijk la veille, un autre gros leader a perdu quelques secondes dans le final de la deuxième étape du Giro à Tortoli. Victime d’une crevaison dans le final de l’étape, Ilnur Zakarin a été attendu par toute son équipe qui a tenté de sauver les meubles. « Dans la descente, lorsque tout le monde roulait très vite, des cassures ont commencé à se produire et le deuxième groupe était pointé à une minute, raconte le manager José Azevedo. À plus ou moins 7 kilomètres de l’arrivée, Zakarin a crevé lorsqu’il était avec le premier groupe. Il était sur la partie plate quand il a crevé et il a reçu un nouveau vélo de Maxim Belkov. Toute l’équipe s’est arrêtée pour lui et ils ont fait un contre-la-montre pour le ramener dans la course. L’équipe a commencé à travailler ensemble à 7 kilomètres avec un écart de 40 secondes. En 5 kilomètres, ils ont bouché le trou. »

Revenu dans les deux derniers kilomètres, Zakarin pensait avoir fait le plus dur. C’était sans compter sur la fatigue de quelques coureurs et les nouvelles cassures qui se sont faites dans l’ultime kilomètre. « En fin de compte, il a perdu 20 secondes à cause des cassures créées lors du sprint mais il est important de noter ce que l’équipe a fait durant ces cinq kilomètres, surtout lorsque vous considérez le travail des équipes des sprinteurs dans le groupe de tête et la vitesse à laquelle ils roulaient. Sans le bon travail de l’équipe, Zakarin aurait facilement perdu plus d’une minute. C’est une bonne indication de la bonne condition de nos gars. » Le leader de Katusha-Alpecin a donc perdu vingt précieuses secondes sur ses rivaux, ce n’est pas le meilleur moyen de commencer un Grand Tour.