Giro 2019 : les réactions des coureurs
A la suite de la présentation de la 102e édition du Giro, le mercredi 31 Octobre à Milan, de nombreux coureurs se sont exprimés, que ce soit sur le parcours ou sur leurs ambitions. Passage en revue des différentes réactions.
- Mauro Vegni, patron du Giro : « Ce sera l’un des tours les plus rudes de ces dernières années avec plus de 46 500 mètres de dénivelé positif et trois chronos difficiles. La première semaine sera longue et nerveuse. Entre les Alpes et les Dolomites, nous rencontrerons ensuite des étapes de montagne avec des ascensions mythiques. Ce sera donc un Giro ouvert à de nombreuses possibilités et à plusieurs types de coureurs. »
- Chris Froome, tenant du titre : « J’aime le parcours, c’est une course dure mais équilibrée. Il y a beaucoup de contre-la-montre (plus de 50 km), puis de bonnes étapes de montagne dans les deux dernières semaines. L’étape avec Gavia et Mortirolo (15e étape) est incroyable, je pense qu’elle va être décisive. Avec l’équipe, nous déciderons du calendrier, mais si je ne fais pas le Giro, il y aura forcément un de mes camarades qui se battra pour la victoire. »
- Elia Viviani, vainqueur de quatre étapes en 2018 : « La première semaine est vraiment favorable aux sprinteurs, avec de nombreuses occasions de gagner. Un sprinteur qui arrivera avec une bonne condition au départ peut déjà remporter de nombreuses victoires. La dernière semaine sera quand à elle infernale, mais j’ai vraiment le désir d’arriver à Vérone, ma ville. Il sera difficile d’améliorer mon fantastique Giro d’Italia cette année, mais je veux toujours bien faire. »
- Steven Kruijswijk, quatrième du général en 2016 : « Il s’agit évidemment d’ une course difficile, avec plusieurs chronos et une dernière semaine monstrueuse. Je n’ai pas fait le Giro l’année dernière, et j’ai bien sûr envie de revenir. Cependant, le Tour de France m’intéresse aussi, il faudra donc faire le bon choix, et en discuter avec l’équipe. Peut être même que je courrai les deux, pour ne pas choisir. »
- Gianni Moscon, qui a déjà annoncé sa participation : « C’est un beau Giro, original et imprévisible comme toujours. Je serai là pour aider mon leader et pour essayer de gagner une étape. J’aime beaucoup celle de Côme, sur les routes du Tour de Lombardie, ou celle de l’Aquila. Il faudra donc être prêt dès le début. »