Une étape pas assez dure pour Jasper Stuyven
Jasper Stuyven aurait pu tirer son épingle du jeu lors du deuxième acte du Giro hier à Tortoli. Profitant de la défaillance de son sprinteur Giacomo Nizzolo dans la principale difficulté du jour, le Belge a pris sa chance mais s’est malheureusement retrouvé face à des sprinteurs trop rapides pour lui. Car s’il possède une belle pointe de vitesse, il n’est pas considéré comme un sprinteur, au contraire d’un André Greipel qui s’est aisément imposé. « Je pense que j’ai fait un bon sprint et je suis content du résultat car ce n’était pas le meilleur jour pour moi avec le vent de face, raconte le Belge. J’espérais une étape plus difficile donc j’étais content quand Bahrain-Merida a commencé à rouler fort après la côte de deuxième catégorie, ça a rendu la course très difficile. »
Sur le site de sa formation il est revenu sur le dernier kilomètre de l’étape. « C’était un bon sprint avec vent de dos. Je pense que j’étais trop loin à un kilomètre de l’arrivée mais j’ai eu la chance de prendre la roue d’un coureur qui remontait vers l’avant. J’aime me mêler à l’emballage mais comme je l’ai dit, j’ai besoin d’étapes plus difficiles pour que les sprinteurs comme Greipel soit distancés. Si ce n’est pas le cas, j’essaye juste de faire de mon mieux et parfois, ça se conclue par un super podium. » En 2015, Stuyven était parvenu à remporter un sprint massif sur la Vuelta, profitant de l’absence des purs sprinteurs. Il tentera de rééditer cette performance plus tard dans ce centième Giro.