Caleb Ewan : « Je suis dévasté »

Deuxième vendredi après le coup de génie de Lukas Pöstlberger, Caleb Ewan et Orica ne se sont pas fait piéger par une attaque surprise dans le dernier kilomètre de la deuxième étape du Giro hier. Toutefois, le petit sprinteur australien a essuyé une nouvelle déconvenue puisqu’il a déchaussé alors qu’il lançait son sprint, après un petit contact avec Fernando Gaviria. « Pour être honnête, je ne me souviens pas exactement de ce qui s’est passé, dit-il. Quand je me suis heurté à Gaviria, mon pied est sorti de la pédale et évidemment, à ce moment-là de la course, il est très difficile de remettre votre pied et de continuer à sprinter. »

Sans remettre la faute sur Gaviria, Ewan avait la mine des mauvais jours à l’arrivée, conscient qu’il aurait pu rivaliser avec le vainqueur André Greipel qu’il avait d’ailleurs devancé la veille. « Je suis dévasté mais si je peux retenir quelque chose des deux derniers jours, c’est ma forme. C’est difficile de dire après deux jours exactement comment tout le monde se sent mais je pense que je peux dire que je suis au niveau des meilleurs. »

Au cours de l’étape, le sprinteur d’Orica-Scott avait d’ailleurs pris confiance voyant que les grosses écuries ne durcissaient pas la course. Il a rapidement compris qu’il aurait sa chance. « C’était une étape qui pourrait aller dans n’importe quel sens. Mais les équipes de leaders ne voulaient rien faire parce que c’était trop tôt dans le Giro et elles étaient très heureuses que Bora contrôle la course. » Ewan aura une nouvelle opportunité aujourd’hui à Cagliari et il espère que les coups du sort ne seront pas pour lui.