Dave Brailsford : « Chris va rester deux ou trois jours en soins intensifs »
Dave Brailsford s’est longuement arrêté auprès des journalistes ce jeudi matin, au départ de la cinquième étape du Dauphiné. Le manager général de l’équipe Ineos est revenu sur l’opération subie dans la nuit par Chris Froome. En plus des fractures au fémur, au coude et aux côtes, qui étaient déjà connues, il a annoncé que son leader souffrait d’une fracture à la hanche. « Chris a passé la nuit à Saint-Etienne. Il s’est fait opérer pendant près de huit heures, et est maintenant en soins intensifs. Il va y rester deux ou trois jours, avant de décider quand il pourra rentrer chez lui. Il a été opéré du fémur, du coude, des côtes et de la hanche, précise le manager dans un français impeccable. Il y avait beaucoup de travail pour remettre tout ensemble, huit heures d’opération, c’est quand même assez important. »
« Si Chris était là, il nous dirait de ne pas baisser la tête »
Le manager général refusait ensuite de donner un pronostic quant à une éventuelle date de retour de Froome. « Je n’ai pas pu lui parler, il est toujours inconscient, prévient Brailsford avant de balayer les questions concernant l’avenir du Britannique. Ce qui est clair c’est que c’est un accident très grave. Nous allons prendre le temps, prendre la situation jour après jour à partir des soins. On verra après, personne ne sait. Ce n’est pas la peine d’essayer de deviner. »
Après avoir salué le personnel hospitalier de Roanne qui a accueilli le quadruple vainqueur du Tour de France en urgence et celui de Saint-Etienne, où il a été opéré, Brailsford insistait sur la nécessité de se reconcentrer sur la course. « C’est un traumatisme pour l’équipe. Les gars viennent de passer trois semaines ensemble à Tenerife, ils sont très proches. Ce sont des êtres humains, il faut gérer toute cette émotion. Tout le monde ne réagit pas de la même manière, mais nous sommes là pour continuer la course, tente de positiver le manager. C’est important pour nous. Si Chris était là, je suis sur et certain qu’il dirait « les gars, il faut y aller, ce n’est pas la peine de baisser la tête ». C’est ce qu’on va essayer de faire. »
Sa réaction en français au départ de la cinquième étape :