Alberto Contador : « Sans pression »
Alberto Contador sera l’un des leaders très attendus aujourd’hui sur le contre-la-montre du Critérium du Dauphiné. L’Espagnol est plutôt à l’aise sur des profils accidentés et aura fort à faire aujourd’hui sur un chrono considéré pour les purs spécialistes. Pourtant, il ne semble pas trop se mettre de pression. « Je vais aller reconnaître le parcours le matin, pour voir si c’est bon pour moi ou non, déclarait-il hier. Mais je vais courir ce contre-la-montre sans aucune pression. Bien sûr, je vais tout donner mais mon objectif est de préparer le Tour donc je courrai pour ne pas compromettre quoi que ce soit. »
Il devra limiter la casse par rapport à certains de ses rivaux avant la montagne. Il a d’ailleurs fait une brève revue d’effectif. « Je pense que Froome est très fort, il a travaillé dur après le Tour de Romandie et pour lui, c’est une course très importante. Bien sûr, Richie (Porte) sera aussi très costaud car il était déjà à un bon niveau en Romandie. Valverde sera aussi là tout comme d’autres coureurs. »
Contrairement à Chris Froome, Alberto Contador n’attend pas grand-chose de ce chrono, surtout en vue du Tour de France. « Je ne considère pas que cette étape sera un indicateur pour les contre-la-montre du Tour. Ils seront situés le premier jour, avec un chrono très explosif, et l’avant dernier jour à Marseille. Ils sont donc à des moments différents et difficilement comparables. De plus, je pense que les jambes que j’ai maintenant ne sont pas les mêmes que celles que j’aurai au Tour … J’aurai de meilleures jambes au Tour. »
D’ailleurs, les chronos du Dauphiné n’ont jamais été très révélateurs pour l’Espagnol. « Dans le Dauphine, par le passé, je ne sais pas pourquoi exactement mais j’ai toujours perdu beaucoup de temps dans les épreuves contre-la-montre », rappelle-t-il. En effet, le leader de Trek-Segafredo a toujours bien figuré sur les exercices courts, lui qui a remporté deux prologues sur l’épreuve française et qui avait notamment terminé deuxième du chrono de 10 kilomètres de Lyon en 2014. En revanche, son retard s’est toujours compté en minutes sur les chronos plus longs.