Vuelta a España 2025, Joao Almeida gagne mais moins que ce qu’il aurait pu : « La vie est faite de si, vous ne pouvez rien y faire ».
Le contre-la-montre de la Vuelta a España 2025 n’a pas laissé la marque espérée par Joao Almeida. Raccourci à 12,2 kilomètres, le contre-la-montre de Valladolid lui a fait gagner dix secondes sur Jonas Vingegaard, laissant inévitablement un goût amer dans la bouche pour le temps manqué par le Portugais, qui se serait potentiellement retrouvé très proche du Danois au classement général, avec un écart de relativement peu de secondes qui aurait été remis en question à la Bola del Mundo. Sur une montée aussi difficile, tout peut encore arriver, mais il est évident que les 40 secondes que le leader de Team Visma | Lease a Bike possède actuellement sur son homologue de UAE Team Emirates XRG constituent une marge assez solide.
« J’ai fait de mon mieux », a analysé Almeida après le contre-la-montre, avec un air contrit compréhensible. « Ce n’était pas un effort idéal pour moi, c’était dommage que ce ne soit pas le contre-la-montre de 27,2 que nous devions faire, mais c’est comme ça que les choses se passent. On ne peut jamais savoir comment les choses se seraient passées différemment, mais la vie est faite de « si », alors il n’y a pas grand-chose à faire. Nous pouvons tout de même être satisfaits du résultat, je me sentais plutôt bien aujourd’hui. Finalement, c’est la même chose pour tout le monde. En tant que cyclistes, nous savons nous adapter à tous les scénarios. Il y a encore de la course devant nous.
La classe 1998 tente donc de relativiser, sans chercher d’excuses à une défaite qui serait de toute façon plus qu’honorable puisque depuis 2021, Vingegaard n’a été dépassé en GT que par Tadej Pogacar (ou par son coéquipier Sepp Kuss, à qui il a volontiers laissé le succès) : « Chaque jour, nous avons fait de notre mieux. Parfois, nous étions meilleurs, parfois moins bons. Mais il faut toujours être concentré et faire de son mieux. En fin de compte, c’est la seule chose que l’on puisse faire, il faut apprendre à contrôler les choses que l’on peut contrôler ».