Tour de France 2025, Top/Flop du jour
Notre chronique régulière faisant le point sur la journée qui vient de s’achever au Tour de France 2025.
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- Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility) et Mauro Schmid (Team Jayco AlUla) : En compagnie d’un Davide Ballerin digne d’éloges, les deux coureurs sont partis au kilomètre zéro et ont littéralement roulé toute l’étape en tête jusqu’à ce qu’ils puissent se disputer le succès dans un sprint qui a souri au Norvégien, mais qui aurait pu facilement voir le Suisse triompher en raison de l’engagement et de la persévérance que les deux ont mis dans la tentative dès les premiers coups de pédale de la course. Évidemment, la victoire du Norvégien, qui, il y a moins d’un mois, souffrait d’une fracture de la clavicule et semblait devoir abandonner le Tour, est encore plus spéciale.
- Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) : Troisième du jour, presque convaincu à un moment donné qu’il allait réellement gagner, le phénomène néerlandais s’est à nouveau illustré aujourd’hui sans se ménager. Presque parfait dans sa gestion du temps tout au long de la journée, il a couru avec beaucoup de courage et, sur le dernier mur, il a effectué une impressionnante progression qui a failli lui offrir un deuxième succès auquel, s’il continue ainsi, il semble difficile qu’il échappe, même si les occasions se font de plus en plus rares.
- Groupe de Grands : Quelqu’un a dû le proposer en premier, que ce soit Healy, Vingegaard ou Evenepoel peu de choses ont changé. En fin de compte, la décision a été pratiquement unanime et tout le monde a décidé d’attendre le champion du monde. Pour certains c’est du bonisme, mais c’est aussi l’image d’un cyclisme propre qui fait dire qu’on veut gagner parce qu’on est le meilleur, pas à cause d’un épisode purement fortuit.
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Le champion du monde, c’est celui qui va gagner.
- Israël-Premier Tech et Groupama-FDJ : Laissées à l’écart des tentatives décisives, ce sont ces deux équipes qui tentent de chasser, mais inexplicablement elles le font toujours alternativement devant, sans se soutenir mutuellement dans une action qui à ce moment-là pourrait être bien plus efficace, ainsi que potentiellement inciter les autres à croire qu’un retour est possible. Tant d’efforts pour rien.
- Quinn Simmons (Lidl-Trek) : Une fois de plus aujourd’hui, il montre qu’il a de belles jambes, mais une fois de plus, il se trompe de timing, se surestimant peut-être. Le talentueux américain semble enfin être au niveau que l’on attendait de lui avant les polémiques et quelques saisons compliquées, mais dans ce Tour de France, il ne semble jamais trouver la bonne combinaison pour rafler la mise.
- Online haters : Il ne s’agit même pas d’avoir un objectif, c’est juste le goût de l’insulte. Comme c’est arrivé la semaine dernière à Bryan Coquard, « coupable » d’avoir fait tomber Jasper Philipsen, c’est cette fois au tour de Tobias Johannessen de subir la vague de haine et de menaces pour son contact avec Tadej Pogacar. Dommage qu’une fois de plus, le direct, son équipe et tous ceux qui ont une once de bon sens ne voient rien à redire à son action. Cela arrive, malheureusement. Ça fait mal (il aurait pu faire beaucoup plus, d’ailleurs), mais des incidents de ce genre peuvent arriver, ils font partie du jeu (et d’ailleurs, même s’il y avait faute, les insultes et les menaces n’auraient de toute façon pas lieu d’être)
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