Tour de France 2025, Mathieu Van der Poel a fait le plein d’énergie après une journée d’attaque : « Dommage qu’on n’ait pas pu finir le travail, en tout cas on s’est bien amusé ».

Journée à l’attaque pour Mathieu Van der Poel lors du Tour de France 2025. Malgré ce qui, du moins sur le papier, devait être une journée pour les sprinters, l’ancien champion du monde et son coéquipier d’Alpecin-Deceuninck Jonas Rickaert ont décidé de lancer une attaque à deux à plus de 170 kilomètres de l’arrivée, dans le but, comme l’a expliqué Van der Poel après l’étape, de permettre au coureur de 31 ans originaire de Sint-Eloois-Vijve de remporter la palme de la combativité et de se hisser ainsi sur le podium du Tour de France.

Ce qui devait être une simple action destinée à être facilement reprise par le peloton s’est cependant transformé en une échappée de plus en plus dangereuse au fil des kilomètres, à tel point que le regroupement du peloton (où c’est Tim Merlier qui s’est imposé) et de Van der Poel s’est effectué juste sous la flamme rouge signalant l’entrée dans le dernier kilomètre, le Néerlandais étant passé tout près de l’exploit, ne devant s’incliner que devant le travail des équipes de sprinteurs.

« J’ai parlé à Jonas ce matin et nous avons décidé que nous voulions l’essayer aujourd’hui. – explique le natif de Kapellen dans des déclarations après l’arrivée – Son rêve était de monter sur le podium du Tour de France et j’étais heureux de l’aider à gagner le prix de la combativité et j’espère qu’ils le lui décerneront. Je n’avais aucun intérêt à gagner les points du maillot vert, ce qui, comme je l’ai dit, ne m’intéresse pas, mais nous voulions simplement partir dans une échappée. Nous savions qu’il pouvait arriver qu’un fan nous rattrape, mais en fin de compte, aujourd’hui, nous avons souffert, mais nous nous sommes aussi bien amusés ».

Le grand spectacle offert par le duo belge a néanmoins animé une étape qui aurait autrement risqué de suivre le scénario traditionnel des journées de sprinters, permettant à Van der Poel de se faire plaisir malgré une grande fatigue : « Dans le final, nous avons vraiment été proches de le faire mais nous étions tous les deux complètement à court d’énergie après une journée très dure. Le Parcours ne nous a même pas aidés puisque nous n’étions que deux à l’avant et qu’en plus, le vent a forcé même les équipes GC à travailler à l’avant du peloton par moments, en maintenant un rythme très élevé. C’est difficile de ne pas pouvoir terminer tout le travail que nous avons fait aujourd’hui, mais je pense qu’en fin de compte, nous avons fait un bon spectacle« .

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