Tour de France 2025, Ilan Van Wilder répond aux critiques : « Fan (bleep) tout le monde ! Sur le Ventoux, nous avons gagné ! »
Ilan Van Wilder enlève un gros caillou de sa chaussure après le succès de Valentin Paret-Peintre au Tour de France 2025. Sorti de nulle part dans le dernier kilomètre du Mont Ventoux, le Belge a été fondamental dans le triomphe de son coéquipier, se mettant immédiatement à son service pour maintenir le rythme jusqu’à la ligne d’arrivée, empêchant tout retour de Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, mais surtout préparant bien le terrain pour le sprint, permettant au Français de choisir la meilleure position pour le sprint, qu’il a ensuite remporté devant Ben Healy, couronnant ainsi une splendide bataille avec l’Irlandais. Quatrième à l’arrivée, le Belge a ainsi largement contribué à la quatrième victoire du Soudal Quick-Step dans cette édition, rejetant toutes les critiques sur la faiblesse de l’équipe aux côtés de Remco Evenepoel.
« Nous avons prouvé que nous étions capables parce que nous avons reçu beaucoup de critiques », a-t-il commenté hier immédiatement après l’arrivée, « Ils ont dit que nous n’étions pas assez forts et bla bla bla. Allez au diable (l’expression originale était beaucoup plus imagée et invitait à aller au F…, ndlr), nous avons gagné sur le Mont Ventoux. C’est tout ce que j’ai à dire. C’est incroyable pour Valentin et pour toute l’équipe. Je n’ai pas de mots ».
Ilan Van Wilder qui fait un signe de tête à Valentin Paret-Peintre pour lui dire « On y va »
C’était superbe#TDF2025 pic.twitter.com/Z6LxDfZNpY
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– Guil 💜🏆 ; (@Guil21036) 22 juillet 2025
Le jeune Belge a confirmé une fois de plus qu’il est un coureur toujours prêt à se mettre au service de ses coéquipiers, même si ses propres ambitions sont légitimes : « J’ai tiré un peu au pied du Mont Ventoux, puis il a attaqué. Il m’a dit qu’il se sentait très bien, alors que moi je ne me sentais pas très bien, donc c’était facile de faire un choix. Je ne suis pas égoïste et si quelqu’un se sent mieux que moi, je cours pour lui. Quand il est parti, j’ai gardé mon rythme. Une fois que j’ai retrouvé mes jambes, j’ai fait un contre-la-montre contre moi-même. J’ai commencé à voir les gars au loin… »
Lorsqu’il a ensuite réussi à se reprendre sous, comme on l’a bien vu en direct, il est immédiatement parti à l’avant avec l’idée de laisser gagner son coéquipier : « Je suis rentré au dernier kilomètre et il y avait un vent de face, conclut-il, c’était une situation difficile pour Valentin parce qu’il jouait la victoire et que les autres arrivaient derrière. Je n’ai pas hésité, j’ai poussé jusqu’au bout et heureusement Healy est parti le premier. J’ai entendu le speaker dire que Valentin avait gagné et à la radio Bramati était en train de devenir fou. C’est incroyable, une journée inoubliable.