Paris-Roubaix 2025, Bernard Hinault ne doute pas : « Tadej Pogacar peut gagner ! ».
Il reste de moins en moins de temps avant le Paris-Roubaix 2025 et les débuts de Tadej Pogacar dans l’Enfer du Nord attirent l’attention de tout le monde du cyclisme. Depuis le jour de l’annonce officielle, la participation du Slovène au monument français a été l’un des sujets de discussion les plus chauds dans le monde du cyclisme, divisé entre ceux qui considéraient ce choix comme un risque, surtout en vue du grand rendez-vous avec le Tour de France, et ceux qui étaient immédiatement intéressés de voir celui qui est à ce jour le meilleur cycliste du monde s’attaquer aux pierres de Roubaix.
Sans aucun doute, Bernard Hinault fait également partie de cette deuxième catégorie. L’ancien coureur français, vainqueur de Roubaix en 1981, est en effet enthousiaste à l’idée de revoir Pogacar affronter Van der Poel après son fantastique Tour des Flandres il y a quelques jours : « La nouvelle de la participation de Pogacar à Roubaix est fantastique pour le cyclisme ! , explique Hinault à Ouest France, « Cela montre que c’est lui qui prend les décisions et non son équipe. Sa participation redonnera de l’intérêt à Paris-Roubaix grâce au nouveau challenge avec Mathieu Van der Poel.
Et sur les chances de la classe 1998 de s’imposer sur le vélodrome, le Français n’a aucun doute : « Il peut gagner, c’est sûr ! Il a les moyens d’embêter Van der Poel. J’aime Tadej Pogacar parce qu’il n’a peur de rien. Il aime les classiques. Je ne comprends pas ceux qui disent qu’il faut être lourd pour gagner Paris-Roubaix. Je ne l’étais pas et j’ai gagné. L’important, c’est d’être capable de rouler sur le vélo et de se sentir à l’aise sur les pavés. En conclusion, Hinault s’élève également contre ceux qui considèrent la course française comme trop dangereuse : « Roubaix n’est pas plus dangereuse que d’autres courses. Par exemple, Tadej est tombé à la Strade Bianche…. Il n’y a pas de problème. S’il veut courir, il doit participer pour s’amuser et nous rendre heureux, nous les spectateurs« .