Notes Drôme-Ardèche 2025 : Pogacar inarrêtable, Evenepoel pas loin, Seixas impressionnant, Scaroni solide, Vingegaard impalpable

Tadej Pogačar (Slovénie), 10 et des louanges : Une fois de plus, le champion du monde fait ce qu’il veut et quand il le fait, avec les yeux de tout le monde sur lui, il envoie tout le monde en crise. Lorsque les rivaux tentent de le mettre en difficulté et de l’isoler, il répond par une longue fente qui lui permet de s’isoler et de conquérir un nouveau triomphe magistral avec un solo de 75 kilomètres, une nouvelle perle d’une carrière qui, à 27 ans, figure largement parmi les plus brillantes de l’histoire du cyclisme.
Remco Evenepoel (Belgique), 9 : Cette fois-ci, il n’a pas d’excuses et n’en cherche pas, conscient d’avoir été battu de force par son rival. Partant du principe que l’issue aurait vraisemblablement été la même, il commet néanmoins probablement l’erreur de vouloir attendre les autres, alors qu’il aurait pu immédiatement tenter de jeter le gant au phénomène slovène, en partant d’un combat beaucoup plus serré, bien qu’à distance. Jamais comme aujourd’hui, cependant, son niveau n’a semblé proche de celui de son rival, mais surtout jamais comme aujourd’hui il n’a fait comprendre qu’il était lui-même d’un autre niveau par rapport au reste du groupe.
Juan Ayuso (Espagne), 7,5 : Une fois de plus, lorsque la course se déclenche, il est prêt, montrant qu’il n’a pas peur de la confrontation directe. Mais cette fois encore, il en paie le prix, ne parvenant pas à suivre les actions des deux grands Favori, contre lesquels il affiche un écart qui n’a pas encore été comblé. Il a cependant le mérite de ne pas avoir peur d’essayer et de ne pas vouloir se contenter.
Mattias Skjelmose (Danemark), 7 : Par rapport aux championnats du monde, le classement d’aujourd’hui est un recul, puisqu’à Kigali il était passé près du podium, alors qu’ici il n’a jamais été vraiment à la lutte pour les premières places, tentant dans le final une remontée plus de cœur que de jambes. Il termine finalement septième, loin des leaders avec lesquels il a déjà montré qu’il pouvait rivaliser.
Pavel Sivakov (France), 6,5 : Avec Nicolas Prodhomme et Aurelien Paret-Peintre, il a tenté de ramener son leader sous le peloton de chasse. Une fois sur place, ils ont pris le rythme, mais sans grande conviction non plus, mais il a quand même trouvé l’énergie pour un classement qui n’a certainement pas fait sa carrière, mais dans sa course à domicile, c’était quand même important.
Mats Wenzel (Luxembourg ), 7 : Dernier, mais en réalité 17e, le Luxembourgeois est le seul coureur du WorldTour à terminer la course, et quel que soit son écart (12’32 »), il a le mérite de serrer les dents tant qu’il en a, honorant l’épreuve et son maillot jusqu’au bout.
Jan Christen (Suisse), 5 : Il était l’un des outsiders les plus cotés et il était initialement dans le groupe des deuxièmes lignes, mais au fil des tours, il a disparu et n’a pas terminé la course.