Budget de l’équipe 2025 : Soudal Quick-Step – Remco Evenepoel fait ses adieux dans la joie et la tristesse, mais avec Paul Magnier et Tim Merlier, les victoires reprennent de plus belle.

Si l’an dernier, on parlait d’une métamorphose en cours pour le Soudal Quick-Step, douze mois plus tard, le processus est revenu, de manière retentissante, à la case départ. L’équipe belge s’était entièrement consacrée à la fortune de Remco Evenepoel, qui changera pourtant de camp au début de l’année 2026 ; par conséquent, l’approche de base reviendra à celle des Classiques et, en général, aux succès d’un jour. D’une certaine manière, c’est ce qui s’est passé en 2025, avec une récolte de Grands Tours très médiocre en termes de classement, notamment en raison de problèmes et de chutes diverses, mais avec un nombre de victoires individuelles qui a rebondi pour atteindre le chiffre remarquable de 54 victoires (auquel il faut ajouter les deux contre-la-montre, européen et mondial, remportés par Evenepoel).

TOP

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Il n’a pas été le plus titré de l’équipe ni celui qui a récolté le plus de points, mais cette année encore Tim Merlier a été l’un des coureurs les plus représentatifs du Wolfpack, remportant le même nombre de succès (16) qu’en 2024 et confirmant qu’il est l’un des meilleurs sprinteurs du monde. Le Belge a marqué de son empreinte toutes les courses à étapes auxquelles il a participé, remportant deux étapes dans chacune d’entre elles, à l’exception de la dernière, le Tour de Hollande. Les deux victoires dans le Tour de France à Dunkerque et Châteauroux se détachent clairement, tout comme celles dans d’autres courses du WorldTour telles que le UAE Tour, Paris-Nice et le Renewi Tour, ainsi que les résultats dans les classiques et semi-classiques qui lui conviennent le mieux, avec surtout sa deuxième victoire d’affilée au Grand Prix de l’Escaut et sa belle deuxième place au Gand-Wevelgem, en remportant le sprint du peloton derrière l’attaquant Mads Pedersen et devant Jonathan Tours Elite. En cas de victoire et/ou de résultat, l’équipe peut compter sur lui.

L’homme qui a le plus levé les bras au ciel est toutefois Paul Magnier, qui, surtout dans la dernière partie de la saison, a été un sprinteur dans les sprints, remportant 14 de ses 19 succès saisonniers au cours du dernier mois (deuxième derrière Tadej Pogačar). Il est vrai que, dans beaucoup de ces cas, la concurrence n’était pas exactement du plus haut niveau, mais gagner n’est jamais facile et le faire avec une telle continuité n’est pas à la portée de tout le monde, surtout à seulement 21 ans. Outre sa domination dans les sprints du Tour de Slovaquie, de la CRO Race et du Tour of Guangxi (où il a même remporté cinq des six étapes), le jeune talent français a montré qu’il avait les qualités requises pour jouer un rôle de premier plan dans les courses d’un jour des années à venir, comme en témoignent ses deuxièmes places à Omloop Nieuwsblad et à la Classique Ouest-France, sa troisième place à la Classique Hambourg et sa quatrième place à la Classique Bretagne – Ouest. La seule note légèrement discordante de son année a été le Giro d’Italia, où il a tout de même terminé trois étapes dans les dix premiers (dont un podium) ; mais il s’agissait de son premier Grand Tour et il est donc normal qu’il n’ait pas été parmi les protagonistes.

Cette saison n’a peut-être pas été la meilleure de la jeune carrière de Remco Evenepoel, mais si l’on considère qu’il a dû manquer toute la préparation en raison de cette blessure à l’entraînement contractée au début du mois de décembre 2024, on ne peut pas dire qu’il n’a pas connu une année plus que bonne. N’ayant repris la compétition qu’à la mi-avril, le coureur de 25 ans a immédiatement fait parler de lui en remportant la semi-classique flèche du Brabant, en battant Wout Van Aert dans un sprint à deux, puis en confirmant deux jours plus tard sa troisième place à l’Amstel Gold Race, où il a rattrapé presque à lui seul Tadej Pogačar (avant d’être battu au sprint par Mattias Skjelmose). Les résultats sont très prometteurs, mais une mauvaise préparation se fait rapidement sentir et le Belge chute à la fois à La Flèche Wallonne et à Liège-Bastogne-Liège, mettant fin à son mini-printemps par une victoire dans le contre-la-montre du Tour de Romandie afin de se concentrer sur la préparation du Tour de France. Il revient ensuite au Tour du Dauphiné et domine le contre-la-montre, prouvant toutefois qu’il est encore loin d’être le meilleur dans les ascensions, et même à la Grande Boucle, il s’impose dans la spécialité qui lui avait donné le plus de satisfaction jusque-là en remportant le contre-la-montre de Caen, mais par la suite le stress physique (et probablement aussi mental) l’amène à sauter complètement la 14èmefraction, au cours de laquelle il abandonne. La fin de la saison est entièrement consacrée à l’équipe nationale entre les Championnats du monde et les Championnats d’Europe, où il se révèle le plus fort dans les contre-la-montre et se classe deuxième de la ligne derrière l’imprenable Pogačar, mais il trouve le temps de laisser une dernière trace sous le maillot de l’équipe en remportant une étape au Tour de Grande-Bretagne, mettant fin à son passage chez les Wolfpack avec une deuxième place à Il Tour de Lombardie. Une nouvelle aventure l’attend désormais chez Red Bull – BORA – hansgrohe.

Derrière ces trois coureurs, qui représentent à eux seuls plus de la moitié des victoires et des points remportés par l’équipe, le quatrième coureur le plus performant est Ethan Hayter, qui pour sa première année au sein de l’équipe a réussi à se relancer partiellement après quelques saisons compliquées. Par rapport à son début de carrière, le Britannique ne s’est pas particulièrement distingué dans les sprints difficiles, les courses d’un jour ou comme coureur de classement dans les courses par étapes courtes (hormis une deuxième place au Tour de Belgique), mais il s’est illustré à cinq reprises et, de manière assez surprenante, les cinq fois dans le contre-la-montre, frôlant le podium aux Championnats d’Europe dans cette spécialité et l’emportant dans le contre-la-montre de Pise lors du Giro d’Italia. Compte tenu des adieux d’Evenepoel, le coureur de 27 ans pourrait donc devenir la nouvelle référence de l’équipe pour cet exercice, ce qui lui ouvrirait de nouvelles perspectives de carrière.

S’il n’a pas levé les bras au ciel, Ilan Van Wilder peut tout de même tirer un bilan positif de sa saison. Doté de bonnes aptitudes à la montée et au contre-la-montre (avec notamment une excellente troisième place au contre-la-montre des Championnats du monde), le coureur de 25 ans a confirmé qu’il pouvait s’exprimer dans les petites étapes, où il a terminé septième de la Volta ao Algarve, dixième de Paris-Nice, sixième du Tour du Pays Basque, huitième du Tour de Suisse et septième du Tour d’Angleterre. Au Tour de France, cependant, il se met à la disposition d’Evenepoel et, après l’abandon de ce dernier, joue un rôle déterminant dans le succès de Paret-Peintre sur le Mont Ventoux. Pour lui aussi, le passage de son pair et compatriote chez Red Bull-Bora-hansgrohe pourrait lui ouvrir beaucoup d’espace et d’opportunités en 2026, lui permettant de faire le saut qualitatif tant attendu.

Nous avons parlé du succès de Valentin Paret-Peintre au Tour de France sur le Mont Ventoux, que l’on peut certainement considérer comme le temps fort de la saison du grimpeur transalpin. Outre cette splendide victoire sur l’emblématique ascension française, au terme d’une échappée venue de loin, le jeune homme de 24 ans en avait remporté une autre plus tôt dans l’année, lors de la dernière étape du Tour d’Oman, en terminant à la deuxième place. Pour le reste, en partie à cause d’une blessure au printemps et d’un abandon à la Vuelta a España pour cause de maladie, il n’a pas obtenu d’autres résultats particulièrement remarquables. Un peu de malchance, donc, pour cette première année avec le Wolfpack, où il a néanmoins montré de bonnes choses ; il y aura certainement beaucoup de place pour lui en 2026, notamment dans les courses par étapes.

Dans ces dernières, Junior Lecerf, qui a bien progressé au cours de l’année 2025, sera également à surveiller. La classe belge de 2002 a terminé huitième du UAE Tour et du Tour de Romandie, mais c’est durant l’été que les meilleurs résultats sont venus, avec la victoire d’une étape et du classement final du Czech Tour devant son compatriote Cian Uijtdebroeks et, surtout, avec une 11e place à la Vuelta a España, où il a progressé de 33 places par rapport à la même course 365 jours plus tôt, notamment grâce à quelques échappées. Il a encore une marge de progression et, comme Van Wilder et Paret-Peintre, il aura sa chance dans le vide laissé par le départ d’Evenepoel.

Le changement de maillot semble avoir fait du bien à Maximilian Schachmann, qui est revenu dans l’équipe qui l’a lancé et a renoué avec le succès. L’Allemand, de manière un peu surprenante, s’est révélé être un très bon contre-la-montre et a d’abord remporté le contre-la-montre d’ouverture du Tour du Pays Basque, puis le championnat national du contre-la-montre. Ensuite, lors de la compétition espagnole, il est parvenu à monter sur le podium du classement général, ce qui lui manquait dans une course du WorldTour depuis Paris-Nice 2021. Certes, les performances au Tour et à la Vuelta ne sont pas exaltantes, mais la classe 94 laisse à nouveau entrevoir quelque chose de très bon.

Pendant des années domestique de luxe, Louis Vervaeke a enfin eu la satisfaction d’un succès personnel avec l’échappée victorieuse inattendue de la deuxième étape du Tour d’Oman. Le coureur de 32 ans a passé le reste de sa saison à travailler pour les autres, décrochant deux septièmes places dans une échappée à la Vuelta a España : dans l’ensemble, il se souviendra de 2025 comme de l’une de ses meilleures saisons sur le plan personnel.

Le grand groupe d’Italiens, de différentes manières et à différents moments, peut également regarder cette année 2025 avec le sourire. En particulier Gianmarco Garofoli semble avoir fait un saut qualitatif important, comme en témoignent ses classements au Giro d’Italia (septième à Asiago, quatrième à Sestrière dans le tappone décisif) et plus encore en fin de saison, où il a terminé neuvième aux Championnats d’Europe et 22ème aux Championnats du Monde Kigali 2025 après avoir travaillé pour Giulio Ciccone. Le jeune homme de 23 ans a également participé à la Vuelta, signe de la confiance que lui accorde l’équipe.

Pour sa première année en tant que professionnel, il a déjà montré ses qualités Andrea Raccagni Noviero. Souvent utilisé au train pour construire les sprints des autres, le jeune homme de 21 ans a tout de même réussi à faire parler de lui lors des rares occasions qu’il a eues, en prenant la quatrième place des étapes du Tour de Pologne et de la Coppa Bernocchi, ainsi que la septième de la Coppa Agostoni et du classement général du Tour de Slovaquie. Nous le verrons probablement faire ses débuts dans un Grand Tour en 2026, peut-être au service de ce Paul Magnier avec qui il a partagé tant de moments en tant qu’Under. Et qui sait, une fois ou l’autre, il pourrait même avoir quelques ambitions personnelles.

Avec Mattia Cattaneo, on passe plutôt du côté des Italiens un peu plus expérimentés. La promotion 90 s’est bien distinguée lors des contre-la-montre du Giro d’Italia, terminant respectivement septième et quatrième, et a été un soutien essentiel lors des Championnats du monde Kigali 2025. La confiance que lui ont accordée l’équipe et l’entraîneur Marco Villa témoigne encore plus de son importance dans l’échiquier tactique de toute équipe, plus qu’une vision aseptisée des résultats ne le laisserait supposer.

En ce qui concerne les domestiques de luxe, Mikel Landa continue d’entretenir une relation étroite avec les bons résultats et la malchance. Le Basque a décroché quelques beaux top 10 dans des courses du WorldTour, terminant septième de Tirreno-Adriatico et quatrième de la Volta Ciclista a Catalunya, mais il a été contraint de mettre fin à un Giro d’Italia dans lequel il partait à nouveau en tant que capitaine après même pas une journée, lorsqu’une chute à Catalunya l’a mis hors course. À son retour dans la seconde moitié de la saison, il caresse le rêve d’une victoire d’étape à la Vuelta a España, mais le raccourcissement de la Mos. Castro de Herville a limité ses chances, le contraignant à un sprint inégal contre Bernal, plus rapide, qui l’a relégué à la deuxième place. Comme chaque année, son bilan coexiste avec une série de « et si », qui n’effacent pas la solidité et le talent d’un coureur qui, même à 35 ans, mérite encore amplement sa place parmi les promus.

Enfin, Pieter Serry et Jordi Warlop, pour leur dernière saison dans le peloton, méritent au moins une mention. Tous deux se sont donné beaucoup de mal pour apporter une contribution précieuse à l’équipe, faisant passer les objectifs de leurs coéquipiers avant leurs ambitions personnelles. Tous les coureurs ne font pas de bruit avec leurs résultats, certains laissent leur marque en travaillant discrètement. Comme eux, Bart Van Lerberghe et Dries Van Gestel ont également soutenu les capitaines de manière importante, tout comme Pepijn Reinderink, qui a également réussi à décrocher quelques places ici et là.

++ Tim Merlier
++ Paul Magnier
++ Remco Evenepoel

FLOP

Par rapport aux attentes, la contribution de Mauri Vansevenant a certainement fait défaut. A 26 ans, on attendait du Belge qu’il fasse un bond en avant dans une carrière où il a déjà engrangé de belles victoires. Mais malgré un départ somme toute réussi avec une neuvième place à la Muscat Classic, ses 2025 ans ne connaissent pas de temps forts et s’éteignent dans un anonymat de plus en plus bruyant. Loin des meilleurs dans les Ardennes, jamais en mesure de disputer une victoire d’étape dans les courses d’une semaine, il ne profite même pas de la convocation à une Vuelta à plusieurs jours de la fin. Des places juste en dehors des 20 à la Coppa Agostoni et au Tre Valli Varesine clôturent tristement ce qui semble être, pour l’instant, sa pire saison.

Parmi les leaders incontestés, aucun résultat n’est venu de Yves Lampaert, pendant de nombreuses années le phare, ou du moins la lumière, de l’équipe pour les classiques. Sa campagne nordique n’a connu aucune éclaircie, sans même l’excuse d’avoir un capitaine particulièrement en forme pour travailler. Sa première moitié de saison a été si décevante que l’équipe l’a convaincu de l’exclure du groupe pour le Tour de France. En fin de saison, il a obtenu quelques places dans le top 10 entre le Tour de Slovaquie et le Tour de Hollande, terminant cinquième au classement général. Bien trop peu pour quelqu’un qui a des courses comme Dwars door Vlaanderen et des étapes du Tour et de la Vuelta à son palmarès.

Parmi les nombreux sprinteurs, l’étoile de Luke Lamperti n’a pas brillé. Il était arrivé en 2024 avec l’idée de devenir l’une des références de l’équipe dans les sprints et s’est plutôt rendu à l’EF avec beaucoup de si et de mais. L’Américain n’a touché le jackpot qu’une seule fois, lors de l’étape d’ouverture du Tour tchèque (où le niveau des sprinteurs, par rapport à ses adversaires, n’était pas exceptionnel), et a en général peiné à trouver son espace dans les derniers mètres. Dommage, car la saison avait commencé par une belle troisième place à la Danilith Nokere Koerse et une deuxième à la Bredene Koksijde Classic. Un changement de décor pourrait lui faire du bien.

Après avoir débuté sa carrière avec de grandes attentes, Pascal Eenkhorn ne semble plus en mesure d’être un facteur incisif dans les courses. Le Belge a caressé le rêve lors du Tour de France, lorsque dans la 20e étape, il est parvenu à se glisser dans la maxi échappée et à passer assez tôt. Sa troisième place ce jour-là, à près d’une minute du vainqueur, n’a toutefois pas permis de sauver complètement l’année, où il a tenté de se faire remarquer par quelques échappées peu concluantes lors de la Settimana Coppi e Bartali. Ses cinq victoires professionnelles sont toutes concentrées entre 2018 et 2022, et on a l’impression que le rythme pourrait se poursuivre.

Chez les spécialistes, Josef Černý n’a pas non plus enthousiasmé, lui qui a fait un excellent travail comme toujours en tant que domestique mais n’a jamais réussi à se mettre en évidence, comme il avait pu le faire par le passé. On a l’impression que son coup de pédale n’est plus ce qu’il était dans ses meilleures années, même si un passeur comme lui peut toujours être utile dans une équipe avec plusieurs sprinters.

Le jeune Antoine Huby, qui pour sa deuxième année chez les professionnels ne dépasse pas la douzième place au classement général du Tour of Guangxi, semble encore loin d’une croissance complète. A 24 ans, on a l’impression que le meilleur train est peut-être passé par là en cette année 2025, où son calendrier de courses lui aurait permis de se mettre en valeur dans certaines circonstances.

Parmi les « hommes d’effort », Casper Pedersen semble avoir perdu le sens de la possibilité de chercher un succès personnel. Certes, le Danois a réussi à se tailler un espace pour une bonne place lors de l’E3 Saxo Classic, où il a terminé quatrième, mais au-delà, rien ou presque n’est venu de ce résultat. En témoignent également les choix de l’équipe, qui l’ont de fait exclu de tous les grands tours et de toutes les grandes courses, à l’exception du Tour des Flandres. On ne peut donc pas dire grand-chose de coureurs comme James Knox, Ayco Bastiaens et Gil Gelders, qui se sont peu mis en évidence, que ce soit en faveur de leurs coéquipiers ou en leur nom propre, à l’exception de deux ou trois échappées.

Enfin, la saison de Martin Svrček, longtemps à l’arrêt en raison d’une mauvaise chute à Milano-Sanremo, qui l’a évidemment affecté pour le reste de l’année, se termine avec seulement 38 jours de course et aucun fait marquant particulier. Même chose pour Warre Vangheluwe, qui a remporté deux victoires l’année dernière, alors qu’en 2025, il n’a jamais réussi à se hisser parmi les 10 premiers. Mais pour lui aussi, les trois mois d’inactivité forcée en raison d’une fracture cervicale subie au Scheldeprijs pèseront probablement lourd dans la balance. Quoi qu’il en soit, tous deux auront l’occasion de se rattraper en 2026, puisqu’ils ont renouvelé leur contrat qui expire à la fin de cette saison.

– Luke Lamperti
— Yves Lampaert
— Mauri Vansevenant

Classement UCI

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Le Soudal Quick-Step a rassemblé 14930,16 points cette année, soit un peu plus de 3000 de moins qu’en 2024, terminant cinquième du classement mondial et perdant ainsi deux places par rapport à l’année précédente. Plus de la moitié de cette récolte est due à trois coureurs, Tim Merlier, Paul Magnier et Remco Evenepoel, ce dernier étant le plus rentable de l’équipe bien qu’il ait manqué la première partie de la saison et se soit retiré du Tour. Cela pourrait être un problème pour l’année prochaine, car le champion bi-olympique ne fera plus partie de l’équipe. Voici les 20 coureurs qui ont contribué au score de l’équipe lors de la saison 2025.

Moment le plus fort

Parmi les nombreuses victoires de l’équipe, la plus excitante a probablement été celle obtenue par Valentin Paret-Peintre lors de la 16e étape du Tour de France, qui s’est achevée sur les rampes difficiles du légendaire Mont Ventoux. Sur le Géant de Provence, une belle bataille s’est engagée entre un groupe d’élite d’échappés pour le succès de la journée, et c’est le transalpin de 24 ans qui s’est imposé, profitant de l’excellent travail de son coéquipier Ilan Van Wilder et battant Ben Healy dans un sprint en montée. A noter également la victoire de Remco Evenepoel à la Flèche du Brabant, où le Belge, qui faisait ses débuts après une longue blessure, a pris le meilleur sur Wout Van Aert dans un sprint à deux.

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