: Le Slovène a dompté le mur de Huy comme personne ne l’avait fait depuis quelques années. Un sprint sec qui l’a vu prendre l’échappée dans une pente difficile, ce qui lui a permis d’éviter le sprint qui est la marque de fabrique de cette ascension. Parfaitement escorté par son équipe, notamment par Jan Christen (7) et Brandon McNulty (7,5) dans le final qui a épuisé les plus rapides, le phénomène slovène a aussi semblé capable d’inventer quelque chose plus tôt, mais il ne lui a finalement manqué qu’une accélération dans le dernier kilomètre pour se remettre de la petite défausse de dimanche.
: Déjà deuxième l’an dernier, avec un comportement plus prudent, le Français fait tout à la perfection et s’il n’y avait pas eu le numéro un mondial, il aurait gagné pratiquement par échappée. Son action passe donc sous silence, forcément, mais, grâce aussi à sa capacité à ne pas se faire prendre dans le coup potentiellement décisif avant la montée, la promotion 2001 prouve aujourd’hui qu’elle a franchi une nouvelle étape importante dans sa carrière, et qu’elle est donc candidate pour être l’une des pièces maîtresses du CicloMercato 2026.
: Malgré le fait que ses qualités semblent s’accorder parfaitement avec ce mur, le Britannique n’avait jamais réussi à trouver le bon jour dans cette épreuve intermédiaire du triptyque ardennais. Cette fois-ci, il s’est bien débrouillé, peut-être même trop prudemment, et a décroché une troisième place qui est certainement importante pour lui et pour l’équipe.
: Le jeune homme de 2003 a décroché son premier résultat prestigieux dans une grande classique, en montant sur le podium. Pour sa première participation, le jeune homme de 21 ans montre clairement qu’il s’agit peut-être d’une de ces courses qu’il pourra un jour s’approprier.
: L’Irlandais a une fois de plus refusé de jouer les seconds rôles et a été le seul coureur à faire un geste avant que Pogacar ne le fasse. Parmi les rares qui sont restés à l’avant lorsque les EAU ont fait exploser le peloton, l’Irlandais fait tout bien, sans renoncer à oser. Au vu de l’arrivée, la cinquième place pour un coureur avec ses caractéristiques est un excellent résultat.
Santiago Buitrago (Bahrain-Victorious), 7 : Cinquième l’année dernière, le Colombien a confirmé avec une sixième place aujourd’hui. Il ne montre pas grand-chose, mais quand c’est à ses jambes de parler, il répond par un classement qui réaffirme sa capacité à jouer aussi les classiques.
: Il réitère sa septième place de la saison dernière, réaffirmant qu’il a le potentiel pour ce type de course. Le résultat reste évidemment positif, surtout si l’on considère que le parterre de cette année semblait supérieur à celui d’il y a douze mois, même si inévitablement le sentiment demeure que l’on aurait pu faire mieux.
Tobias Foss (Ineos Grenadiers), 7 : Avec ses compatriotes Andreas Leknessund (7) et Frederisk Svernes (7), le Norvégien a choisi une manière différente d’aborder la journée. D’une belle action, il est rentré dans les fuyards du jour, comme le feront plus tard les deux coureurs de l’Uno-X en duo, et a relancé avec eux l’action jusqu’à ce qu’ils soient les derniers à se rendre, à sept kilomètres de l’arrivée. Difficile d’imaginer un autre scénario, mais au moins ils ont essayé de déjouer les pronostics.
Thibau Nys (Lidl-Trek), 6,5 : Considéré par beaucoup comme le plus redouté en raison de sa grande explosivité, mais aussi en raison d’un classement forcément imparfait compte tenu de son inexpérience, ses débuts sur le mur de Huy se sont soldés par une huitième place qui n’est pas à la hauteur de son statut. Il s’agit néanmoins d’un très bon résultat pour un débutant.
: Le champion suisse continue de se mettre en évidence avec des résultats d’une grande régularité, qui laissent penser qu’avec le temps et les opportunités, il pourrait même en réaliser une importante tôt ou tard.
Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), 5,5 : Ce n’était pas la course qui lui convenait le mieux et il en demande peut-être trop à son corps, à la fois en faisant une troisième course rapprochée aussi exigeante et en misant sur l’explosivité, qui n’est de toute façon pas sa meilleure qualité. Il a semblé devoir faire beaucoup plus d’efforts pour faire mal à ses adversaires, mais finalement la course lui a échappé sans qu’il ait pu faire preuve d’une grande vivacité, même s’il a eu les bons réflexes pour être là quand Pogacar et McNulty se sont détachés de presque tout le monde.
Steve Williams (Israel – Premier Tech), 5 : Il arrivait en tant que champion en titre, mais sa forme en début de saison était bien différente et cela s’est vite vu, à tel point qu’il a perdu le contact dès le premier tour, ce qui l’a conduit à un triste abandon.
Mattias Skjelmose (Lidl-Trek), sv : Arrivé en pleine forme et avec un moral au beau fixe après le succès de dimanche, une chute vient tout chambouler.