Jakob Fuglsang est « confiant » pour le Tour de France
Le leader de la formation Astana a pris la deuxième place au sommet d’Arosa ce vendredi, à 22 secondes du vainqueur Nairo Quintana (Movistar). Plombé par le contre-la-montre par équipes qui lançait le Tour de Suisse, Fuglsang s’est replacé à la sixième place du classement général. Le vainqueur du Dauphiné 2017 pointe maintenant à 1’28 » du maillot jaune Richie Porte (BMC).
Jakob Fuglsang aime la Suisse. Déjà vainqueur d’une étape en avril dernier sur le Tour de Romandie, qu’il a finalement bouclé à la 4e place, le Danois de 33 ans a pris ce vendredi la deuxième place de la septième étape du Tour de Suisse. Dans l’ascension d’Arosa, il semblait être le seul à pouvoir prendre Nairo Quintana en poursuite. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait, emmenant avec lui le maillot jaune Richie Porte, bien heureux de trouver une roue pour monter au train. Les autres leaders étaient battus. «Je connaissais l’ascension depuis quelques années, raconte le coureur passé par l’équipe RadioSchack. Ce matin j’ai regardé comment cela s’était passé en 2012. Je roulais alors pour Fränk Schleck, on avait mis un gros rythme sur la fin d’ascension. Je pensais qu’il faudrait faire quelque chose comme ça pour gagner aujourd’hui. Quintana a parfaitement joué le coup, il était très fort. Nous n’avons rien pu faire.»
L’expérience du col n’a pas suffit pour le vainqueur du Dauphiné 2017, surpris par les attaques du Colombien. «J’ai été étonné la première fois quand il a attaqué au pied de l’ascension, mais encore plus par sa deuxième attaque juste avant une partie plate. Je me suis dit « Oh… il va se faire rattraper », mais la BMC n’a pas réussi à le ramener. Je n’ai pas réussi non plus. Il était le plus fort aujourd’hui.»
Cette deuxième place signe une montée en puissance de bon augure, à trois semaines du départ de la Grande Boucle. En repoussant Wilco Kelderman (Sunweb) à 16 secondes, Steven Kruisjwijk (LottoNL-Jumbo) ou Mikel Landa (Movistar) à 28″ et Bauke Mollema (Trek) à 1’12 », le Danois prend un ascendant sur des coureurs qu’il retrouvera en juillet. «Ma forme est très bonne. Je ne sais pas si je suis mieux que l’année dernière à la même époque, décrit le Danois de 33 ans. J’espère que je peux encore progresser un peu par rapport à là où je suis maintenant. Je suis confiant avant le Tour de France. Il reste encore un long moment avant la dernière semaine du Tour, et comme on l’a vu sur le Giro tout va se décider dans les derniers moments. C’est un parcours très difficile, ça va être intéressant.» Il reste désormais deux étapes à Fuglsang, dont un contre-la-montre ce dimanche, pour soigner son classement général et sa confiance avant le 7 juillet.