Giovanni Visconti a craint pour sa vie

Ce vendredi matin au départ de la septième étape du Tour d’Italie entre Pizzo et Praia a Mare, Giovanni Visconti ressemblait davantage à un homme bandé qu’à un coureur. La veille, le sociétaire de Bahrein-Mérida a été victime d’une lourde chute en heurtant l’arrière de la voiture de l’équipe Groupama-FDJ à près de 60 km/h.  « Je roulais à 60 km/h. Je venais de faire une pause pipi et de prendre des bidons pour mes coéquipiers. Soudainement, le véhicule de la Groupama-FDJ a freiné et je l’ai heurté de plein fouet », explique-t-il au journal italien La Gazzetta dello Sport.

L’Italien souffre de coupures et d’ecchymoses à l’épaule, au coude, au bras, à la hanche, au genou et à la cheville sur le côté gauche de son corps. L’ancien coureur de la Movistar s’estime encore chanceux. « J’aurai pu me prendre la fenêtre arrière mais j’ai finalement un vol plané de plusieurs mètres. J’ai mal partout sur le côté gauche de mon corps. Cela aurait pu être pire et j’en ai conscience », poursuit-il.

Le staff de Groupama-FDJ est directement sorti de la voiture pour examiner l’état de santé du coureur de 35 ans. « Ils sont venus vers moi et se sont excusés. Au moment de l’impact, ma tête a touché le sol. Ce n’est pas leur faute, mais plutôt un moment de distraction. L’espace d’un instant, j’ai vu la mort en face. C’est un miracle que je sois sorti indemne de cet accident.»

Malgré la douleur, le triple champion d’Italie (2007, 2010 et 2011) a fait son boulot ce vendredi en aidant Niccolo Bonifazio à prendre la troisième place du sprint à Praia a Mare derrière Sam Bennett et Elia Viviani.

 

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