Nairo Quintana : « Tom Dumoulin a fait une grande ascension »

Nairo Quintana pensait peut-être avoir fait le plus dur en plaçant sa première accélération à 4 kilomètres de l’arrivée dans l’ascension d’Oropa. Mais sur cette quatorzième étape du Giro d’Italia, le Colombien est tombé sur un os. Tom Dumoulin, le maillot rose, n’a jamais lâché l’affaire, pas plus qu’Ilnur Zakarin ou encore Mikel Landa. Toutefois, si ces deux derniers avaient la victoire d’étape dans le viseur, Dumoulin voulait avant tout défendre son maillot rose.

Le leader de la formation Movistar a eu beau placer deux ou trois accélérations, il a légèrement calé sur le haut de l’ascension et a fini par concéder du temps sur son rival du Team Sunweb, terminant même à la quatrième place derrière Zakarin et Landa. La précision est importante puisque le Colombien manque les secondes de bonification et se retrouve un peu plus distancé au général. « Ce fut un peu différent de ce que nous attendions de ce final, admettait-il à l’arrivée. Je pense que j’ai fait une grande ascension, en tentant ma chance et en essayant de mettre toutes mes forces pour éprouver les rivaux. Mais j’ai vu un Tom Dumoulin vraiment fort qui a fait une grande ascension. »

S’il s’est montré efficace sur les pourcentages les plus difficiles, Quintana a chaque fois perdu du terrain sur les parties plus roulantes, permettant le retour du maillot rose à 1500 mètres de l’arrivée. Il estime aussi que le vent n’a pas joué en sa faveur. « Le vent était de façon générale assez favorable, ce qui a peut-être bénéficié aux autres coureurs. Dans l’ensemble, les jambes ont assez bien répondu comme prévu. Du côté positif, on peut dire que je prends du temps sur les autres rivaux et que nous pouvons nous concentrer sur la lutte avec le leader. »

Nairo Quintana devra désormais tout miser sur la dernière semaine de compétition avec les étapes de haute montagne. S’il est deuxième au général au soir de cette quatorzième étape, il compte un débours important de 2’47 qui l’obligera probablement a entreprendre les grandes manœuvres le plus tôt possible. « Les étapes de la troisième semaine devraient me convenir. Elles sont très différentes à celle d’aujourd’hui qui ne comprenait qu’un seul col. Avec toutes les ascensions qu’il reste dans ce Giro, nous devons continuer à nous battre. Tant que nous aurons des forces, nous tenterons et ce jusqu’à la fin du Giro. »

La seizième étape, considérée comme l’étape reine et située au lendemain de la journée de repos, sera un indicateur important. Elle permettra de voir si Nairo Quintana peut faire vaciller le Néerlandais ou s’il doit se contenter de défendre sa deuxième place.

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