Dylan Groenewegen ne cherchait que la victoire

Dylan Groenewegen pouvait être content de sa première étape au Dubai Tour. Au milieu d’un joli lot de sprinteurs, le Néerlandais a réalisé un bon sprint et n’a finalement été battu que par Marcel Kittel. Toutefois, ça ne semblait pas contenter le sprinteur de LottoNL-Jumbo qui voulait la première place. Ce résultat lui laisse quand même de l’espoir pour la suite de la compétition. « C’est un bon résultat et je termine devant plusieurs sprinteurs de haut rang mais pourtant je n’obtiens pas la victoire et c’est ce que je cherchais, déclare-t-il sur le site de son équipe. Nous aurions pu faire mieux. Cela me donne de l’espoir pour les prochains jours. Je suis heureux d’être le meilleur jeune mais je veux aussi gagner. »

Détenteur du maillot de meilleur jeune, le champion des Pays-Bas a été bien protégé et déposé dans les roues des meilleurs dans le dernier kilomètre. Il a accroché celle de Marcel Kittel sans jamais pouvoir dépasser l’Allemand.

Un résultat qui a été possible grâce notamment au travail de son nouveau poisson-pilote Juan José Lobato, qui connaît très bien l’épreuve, lui qui a terminé troisième de l’édition 2016. « Je suis heureux de mes sensations en ce début de saison, c’est peut-être même mieux que prévu, dit le douzième de l’étape. Cependant, j’avance au jour le jour. Nous avons quitté l’hôtel avec une idée très claire, celle d’essayer de gagner avec Dylan (Groenewegen) et je pense que l’équipe a été bonne et lui aussi. »

Groenewegen aura une nouvelle occasion demain pour battre Marcel Kittel. Concernant le général, rien n’est encore clair dans l’équipe. Avec les bonifications des lignes d’arrivée, Groenewegen pourrait être la carte principale mais le final d’Hatta Dam convient parfaitement aux qualités de Lobato qui avait remporté cette étape l’année passé. L’équipe aura certainement plus de certitudes vendredi au départ de cette étape reine. « En ce qui concerne le général de Dubaï Tour, l’équipe et moi adoptons la philosophie du  »jour après jour », en voyant où nous mène la course, précise l’Espagnol. Mais nous avons envie de bien faire. »

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