Coupe du monde Kigali 2025, Pauline Ferrand-Prévot après la folle course en ligne : « J’attendais les autres, les autres m’attendaient – Avec des radios, ça se serait passé différemment ».

Pauline Ferrand-Prévot était certainement l’une des femmes les plus attendues dans la chasse à l’iris des Championnats du monde de Kigali 2025. Pourtant, la course sur route élite féminine de l’actuel événement au Rwanda a connu un dénouement décidément surprenant, puisque la gagnante a été Magdeleine Vallieres, peu connue du grand public, et que ni Ferrand-Prévot, ni aucune des autres championnes favorites à la veille de la course n’ont fini par monter sur le podium final. La Française est donc passée à côté d’un triplé qui aurait été historique, combinant Paris – Tours Elite et le Tour de France avec les Championnats du monde.

« Un enterrement ? Non, c’est pas vrai, c’est un peu trop triste. C’est un peu trop triste – les mots de Ferrand-Prévot à nos micros après l’arrivée – Mais sans doute est-ce vrai qu’il s’est passé quelque chose de spécial. J’attendais que Demi (Vollering – ndr) bouge, elle attendait que je bouge. On a raté une occasion, mais c’est vrai aussi qu’aux championnats du monde, et en général dans les championnats de ce type, il y a souvent des courses qui sortent qui sont plus tactiques que physiques.

La Française avoue toutefois : « Cela dit, je n’étais pas la plus forte aujourd’hui. . Je suis déçu, pas tant pour moi que pour l’équipe, qui m’avait fait confiance. Maintenant, il y aura une autre opportunité, lors des Championnats d’Europe (en France, la course sur route féminine a lieu le samedi 4 octobre – ndr), où j’aurai envie de travailler pour l’équipe et de lui rendre la pareille.

Ferrand-Prévot, qui a déjà remporté un championnat du monde sur route, il y a 11 ans, souligne : « Avec les radios, ça se serait certainement passé différemment », dit la Française, « on avait les mises à jour des écarts, mais c’était un peu old school. Alors, il fallait décider à l’instinct, et c’est plus difficile que lorsqu’il y a un directeur sportif qui nous dit ce qu’il faut faire. Mais c’était comme ça pour tous et je pense que c’est la beauté de ces courses, qui sont plus incertaines. Quoi qu’il en soit, il y a un beau vainqueur et un beau podium.

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