Vuelta a España 2025, Top/Flop du jour

Notre chronique régulière faisant le point sur la journée qui vient de s’achever sur la Vuelta a España 2025.
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- Joao Almeida (UAE Team Emirates XRG) : De son équipe, il était le seul à devoir encore s’illustrer et il l’a fait lors d’une des journées les plus attendues de cette Vuelta, au cours de laquelle il a montré qu’il voulait essayer d’aller jusqu’au bout pour jouer avec Vingegaard. Après le travail de ses coéquipiers, il a imprimé un rythme endiablé sur les pentes dures de l’Angliru qui a laissé tout le monde derrière, sauf le Danois, mais n’a pas permis à ce dernier d’attaquer non plus, allant chercher une victoire qu’il méritait certainement.
- Jai Hindley (Red Bull – BORA – hansgrohe) : Jusqu’ici toujours plutôt caché, le grimpeur australien a pleinement profité d’une montée très adaptée à ses caractéristiques pour s’en sortir avec une endurance démesurée. L’écart avec le duo de tête à l’arrivée n’était que de trente secondes, ce qui lui permettait de faire un grand bond en avant et de se porter sérieusement candidat au podium final compte tenu des grandes montagnes encore à venir qui lui souriront plus qu’à ses rivaux directs..
- Giulio Pellizzari (Red Bull-Bora-hansgrohe) : Malgré son jeune âge, il a une nouvelle fois fait preuve d’une grande maniabilité en réalisant une ascension de haut niveau. Son ascension a donc été intelligente, en évitant les sorties de route et en réussissant à gagner des positions importantes, aussi bien dans l’ordre d’arrivée du jour qu’au classement général, qui le voit maintenant en sixième position et avec un Maillot Blanc qui lui sourit de plus en plus, même si la bataille avec Matthew Riccitello est encore très ouverte…
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- Tom Pidcock (Q36.5 Pro Cycling Team) : L’écart est somme toute faible et reste certainement, compte tenu de ses caractéristiques, une bonne performance, mais il sort inévitablement sur le reculoir, tout comme ses ambitions pour le podium final, étant donné que les longues ascensions ne manqueront pas dans les jours à venir et que ses rivaux semblent grandir et mieux adaptés que lui à certaines montées.
- Matteo Jorgenson (Visma | Lease a Bike) : Il paie le prix d’un physique qui ne l’avantage manifestement pas sur ces pentes, mais le retard du jour est certes assez lourd, plus de quatre minutes et demie sur son capitaine, et le fait également sortir du top-10 au général.
- Egan Bernal (INEOS Grenadiers) : Encore une mauvaise journée pour le Colombien, qui a décroché très tôt pour ensuite terminer avec 4’32 » de retard. Il semble désormais évident que c’est son gabarit, du moins sur cette Vuelta, et qu’il sera très difficile pour lui de réussir à atteindre le top 10 final, maintenant à près de trois minutes.
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