Simon Yates : « Les adversaires sont forts, mais moi aussi je suis fort »
Simon Yates sur le Giro, An II. Après une édition 2018 auréolée de trois victoires d’étape et de pratiquement quinze jours en rose, le britannique avait tout perdu dans l’ascension du Colle delle Finestre au cours de la 19e étape. Vainqueur quelques mois plus tard de la Vuelta, son premier Grand Tour, le coureur de la formation Michelton-Scott aborde ce Tour d’Italie dans la peau d’un réel favori à la victoire finale. Un avis que partage également l’intéressé, qui semble très confiant à la veille de son entrée en piste pour un prologue difficile dans les rues de Bologne et sur les pentes de San Lucca.
« Je pense à cette course depuis longtemps » avoue-t-il,« je suis confiant, motivé et j’ai travaillé dur pour arriver ici en bonne condition. »
Concernant son choix de partir dans les derniers lors de la première étape, à l’inverse des autres favoris qui redoutent des averses, Yates préfère évacuer la question. « Nous verrons comment sera réellement la météo, pour l’instant les averses ne sont qu’une prédiction ». Il se montre également évasif concernant ses potentiels rivaux, et préfère se concentrer sur sa propre course. « C’est vrai que les adversaires sont très forts, mais je suis fort aussi. C’est la course qui décidera du meilleur. Il faudra être concentré, ne pas faire d’erreurs et limiter la perte de temps lors des chronos. »