Miguel Angel Lopez : « Les chronos ne sont pas mauvais pour moi »
Miguel Angel Lopez se présente confiant au départ du Giro. Troisième l’an dernier, le grimpeur colombien de 25 ans peut compter sur un parcours très montagneux pour briller à nouveau. De plus, Astana lui a adjoint deux lieutenants de poids avec Ion Izagirre et Pello Bilbao ainsi que de bons grimpeurs à l’image de Jan Hirt. Plus revu en course depuis sa victoire au Tour de Catalogne, le 31 mars, Lopez a choisi de s’économiser avant son premier grand objectif de la saison. L’an passé, il s’était engagé sur le Tour des Alpes deux semaines avant d’aborder le Giro.
« Nous avons préparé un calendrier d’approche très détaillé avec l’équipe. J’ai couru en Colombie, puis en Europe avec Paris-Nice et le Tour de Catalogne, a-t-il rappelé en conférence de presse. Nous nous présentons ici avec une solide équipe et j’espère que nous serons tous à 100%. Je n’ai pas reconnu toutes les étapes, juste les trois chronos et les étapes de montagne qui devraient être décisives en troisième semaine. »
Lire aussi > Giro : Primoz Roglic accepte d’endosser le costume de favori
Si les aptitudes de Lopez sont largement reconnues en montagne, ses performances contre-la-montre sèment le doute quant à sa capacité de briguer le maillot rose. Il y en a trois au programme de la 102e édition du Giro, contre deux l’an passé. Le Colombien avait alors perdu 3’21 » lors des exercices chronométrés sur Tom Dumoulin. « Si je perds plus de deux minutes sur Tom Dumoulin et Primoz Roglic en combinant les trois chronos, ça deviendra très compliqué. Mais je ne pense pas qu’ils soient mauvais pour moi, car ils ne sont vraiment pas plats. »