Mikel Landa : « J’ai vécu des mois difficiles, mais maintenant je me sens très bien »
Mikel Landa s’avance comme l’un des prétendants au maillot rose. Pour sa cinquième participation au Giro, le coureur espagnol tentera de remonter sur le podium, comme il l’avait fait en 2015. Après un début de saison marqué par plusieurs chutes, Landa a montré sa bonne forme dernièrement. 7e du Tour du Pays Basque, 7e de Liège-Bastogne-Liège, il a brillé lors de l’étape reine du Tour des Asturies avant d’abandonner le lendemain matin pour un problème bénin. Il arrivera donc en confiance à Bologne le 11 mai, pour le chrono d’ouverture du Giro.
D’autant que le premier Grand Tour de la saison lui rappelle de bons souvenirs. Alors qu’il évoluait en lieutenant de Fabio Aru chez Astana, le Basque avait remporté deux étapes coup sur coup lors de l’édition 2015. « Le Giro m’a permis de me révéler, se souvient-il dans une vidéo publiée par son équipe. Cette course a fait faire un bond à ma carrière et m’a permis de devenir ce que je suis. Je me souviens encore de ma victoire d’étape à Aprica en 2015. Nous avions monté le col mythique du Mortirolo ce jour-là. J’avais l’impression de voler, j’ai ressenti des sensations incroyables. »
Avec le forfait d’Alejandro Valverde, Landa devrait cette fois être leader principal. Il pourra même compter sur un lieutenant de poids : Richard Carapaz. « J’ai vécu des mois difficiles, mais maintenant je me sens très bien, annonce-t-il dans la vidéo communiquée par la Movistar. Je n’ai pas eu de grosse blessure, mais cela prend du temps à chaque fois pour revenir à 100%. J’ai fini la saison dernière en tombant et j’ai commencé 2019 de la même manière. J’ai toujours gardé mon calme, me rappelant que le Giro commençait en mai et que j’avais le temps de revenir au top. »
Landa révélait ensuite avoir particulièrement reconnu le contre-la-montre de Saint-Marin, ainsi que les étapes de montagne des deuxième et troisième semaines. Finalement, il désignait Simon Yates comme le principal favori. « Il était si proche de gagner l’an dernier et a ensuite remporté la Vuelta, rappelle le coureur basque de 29 ans. C’est un coureur courageux, qui a déjà une victoire en Grand Tour dans les jambes. Il devrait être l’un des principaux favoris. Il faudra aussi surveiller Nibali, qui a énormément d’expérience. C’est un coureur qu’on ne peut pas perdre de vue. »
🗣️🇮🇹💪 Escuchamos a @MikelLandaMeana y @RichardCarapazM en la previa del #Giro 2019. Sus recuerdos de la prueba, preparación, rivales, inquietudes y esperanzas.
🎥 Let’s hear from Richie and Mikel before this month’s @giroditalia! Memories and hopes ➡️ https://t.co/xhrfE9f4Q5 pic.twitter.com/H8dUx5wl9U
— Movistar Team (@Movistar_Team) 7 mai 2019