Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.

Esteban Chaves : « Il ne faut pas s’enflammer »

Esteban Chaves retrouve son sourire caractéristique sur la Vuelta. Un mois après un Tour de France traversé en plein anonymat, le Colombien a retrouvé ses meilleures sensations sur la Vuelta, là-même où il s’était accaparé de la troisième place finale la saison dernière. Visiblement, le grimpeur d’Orica-Scott a bien préparé son affaire et a jusque là été le seul à pouvoir suivre Froome à la fois en Andorre, et ce mercredi à l’Hermitage Santa Lucia. Conséquence directe de ses excellentes prestations, le dernier vainqueur du Tour de Lombardie pointe en troisième position du général, à seulement onze secondes de Chris Froome. Il reste certes seize étapes à couvrir, mais Esteban Chaves semble d’ores et déjà s’affirmer comme le plus gros rival du Britannique pour les deux semaines et demie à venir.

Esteban, comment s’est déroulé cette dernière ascension ?

Je suis Colombien et je peux donc être explosif parfois, mais je préfère tout de même un rythme régulier. Sur des montées comme celle-ci, c’est impossible. C’est « repos », boom, 20%, « repos », donc il est compliqué d’adopter un tempo unique. C’est trop explosif. Mais une nouvelle fois je termine avec les meilleurs, donc c’est de bon augure pour la suite.

Avec Adam et Simon Yates, pensez-vous avoir la meilleure équipe de grimpeurs sur cette Vuelta ?

Oui, je pense. Ils ont déjà terminé dans le top-10 de Grands Tours, moi de même. On a vraiment une bonne équipe ici, et ça ne se limite pas à eux. Il y a aussi Jack Haig, qui a gagné en Pologne, et tous les mecs qui nous protègent sur le plat.

Aujourd’hui encore, vous avez su répondre à Chris Froome. Vous êtes l’un des meilleurs grimpeurs ici…

Parfois, je n’y crois pas moi-même. Je me revois enfant regarder cette course à la télévision. Maintenant, je suis acteur ici. C’est un sentiment très spécial. Mais c’est aussi le travail qui paie, un travail fait avec amour et une équipe qui croit en vous.

Avec autant de cartes au général, quand allez-vous passer à l’attaque ?

Je ne peux pas vous le dire, sinon vous allez le répéter aux autres (rires) ! Mais la Vuelta ne fait que commencer, on ne doit pas s’enflammer. Il faut garder la tête froide, les pieds sur terre et travailler tous les jours. Les étapes à venir seront très importantes, très chaudes, il faut rester calme et continuer de travailler ainsi.

Que pensez-vous de la Sky ?

Ils ont à nouveau montré qu’ils étaient très forts. Moscon est un très bon coureur, tout comme Nieve et leurs hommes pour le plat. Ils ont une équipe très solide, aussi bonne que sur le Tour, et ce sera compliqué de les prendre à défaut. Mais évidemment, on essaiera de le faire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.