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Tour du Piémont : Sonny Colbrelli le plus costaud

Comme à son habitude, Sonny Colbrelli a su profiter d’une course usante pour les organismes pour triompher. Ce jeudi, le puncheur-sprinteur de la Bahrain-Merida a remporté un Tour du Piémont certes plat, mais clairement durci par les conditions climatiques, en particulier par la pluie qui n’a jamais cessé tout au long des 191 kilomètres de course. Alors, dans un sprint pour costauds, il s’est imposé devant le Français Florian Sénéchal (Quick Step Floors) et son compatriote Davide Ballerini (Androni-Sidermec), clôturant ainsi sa saison 2018 avec un quatrième succès.

Donné sous une pluie battante, le départ du Tour du Piémont 2018 ne donne pas lieu à une grande bataille pour l’échappée. Une poignée de minutes suffit à Joey Rosskopf (BMC), Matteo Sobrero (Dimension Data), Filippo Ganna (UAE Team Emirates) et Mikkel Frolich Honoré (Quick Step Floors) pour s’envoler en tête. S’envoler, toute proportion gardée. Le peloton ne semble en effet pas disposé à laisser trop de champ ni d’espoirs aux fuyards du jour. De fait, après environ 30 kilomètres, le quatuor d’échappés obtient ce qui sera son avantage maximal : 2’30. Par la suite, on observe les formations Astana, Bardiani-CSF ou encore Bahrain-Merida venir contrôler l’allure du peloton. La course entre dans un schéma traditionnel, avec l’échappée complètement muselée, deux minutes devant la meute. Telle est d’ailleurs la situation à la mi-course, alors que la pluie ne s’interrompt pas et contraint d’ailleurs plusieurs hommes l’abandon au point de ravitaillement. Un ravito dont tente de profiter la Lotto-Soudal ! Les hommes de Marc Sergeant orchestre une bordure peu après la mi-course et parviennent à s’isoler à cinq (Wellens, De Gendt, Benoot, Monfort, Keukeleire), en compagnie de deux autres hommes. La course est dès lors relancée et bien plus dynamique, ce aux dépends des échappés, qui voient le groupe « Lotto-Soudal » lui fondre dessus à 75 kilomètres de la ligne.

Néanmoins, le gros du peloton n’est pas loin derrière et c’est finalement un regroupement général qui s’opère au moment d’entamer le dernier tiers de course. Ce sont dès lors Matti Breschel (EF Education First) et Marco Marcato (UAE Team Emirates) qui repartent à l’attaque, bientôt imités par Davide Ballerini (Androni Sidermec) et Andriy Grivko (Astana). Le quatuor commence à prendre ses distances avec le peloton, mais voit son entreprise quelque peu tuée dans l’oeuf lorsque Ballerini et Grivko chutent ensemble quelques instants plus tard. Mercato est ralenti, et Breschel s’en va donc prendre seul les devants. Le Danois franchit le panneau indiquant 50 kilomètres avec une demi-minute d’avance puis voit Grivko reproduire un effort depuis le peloton pour le rejoindre. Mais le duo ne fait pas équipe bien longtemps, puisque Breschel fait le choix de se relever à 45 bornes du but. L’Ukrainien reste seul devant et voit son avance grimper à une minute à 30 kilomètres de la ligne, alors qu’une grosse chute intervient dans le peloton. Suite à cela, on ne retrouve alors plus qu’une cinquantaine de coureurs dans le peloton, mais la Bahrain-Merida et la Bardiani-CSF sont encore suffisamment représentées pour rouler. Ensemble, elles s’attachent donc à réduire l’avantage de Grivko. Cela porte ses fruits puisque l’écart passe sous les 30 secondes à 20 bornes de la ligne.

Après quelques efforts supplémentaires, l’homme de tête finit par être avalé, à 13 kilomètres du but. Le sprint attendu peut donc se préparer. Androni-Sidermec et Gazprom-RusVelo viennent se mêler à la bagarre en tête de paquet, mais c’est bien la Bardiani-CSF qui fait l’essentiel du travail devant Andrea Guardini. La formation italienne garde la main jusque dans les trois derniers kilomètres, où elle voit alors Marco Maestri glisser en tête de peloton. Quick Step Floors en profite pour déborder l’équipe transalpine et replacer Florian Sénéchal. Mais peu après l’entrée dans les deux dernières bornes, Jens Keukeleire (Lotto-Soudal) tente d’anticiper le sprint et prend quelques mètres d’avance. Sous la flamme rouge, il en possède une dizaine, mais la Quick Step puis la Bahrain-Merida parviennent à le réintégrer. La dernière ligne droite est entamée, et c’est Bardiani-CSF qui livre le dernier effort pour lancer le sprint. Andrea Guardini ne suit pas, au contraire de Sonny Colbrelli, qui produit son effort à près de 250 mètres du but. Une longue distance, mais que le sprinteur de la Bahrain-Merida sait apprivoiser, surtout dans ces circonstances. Il démarre ainsi avec deux longueurs d’avance et finit par s’imposer un bon vélo d’écart devant Florian Sénéchal (Quick Step Floors). Davide Ballerini (Androni-Sidermec) termine lui troisième.

Classement

1 Sonny Colbrelli (Bahrain Merida)
2 Florian Sénéchal (Quick-Step Floors) t.m.t
3 Davide Ballerini (Androni Giocattoli – Sidermec)
4 Jhonatan Restrepo (Katusha – Alpecin)
5 Riccardo Minali (Astana)
6 Manuel Belletti (Androni Giocattoli – Sidermec)
7 Christoph Pfingsten (BORA – hansgrohe)
8 Andrea Guardini (Bardiani – CSF)
9 Barnabás Peák (Quick-Step Floors)
10 Simone Velasco (Wilier Triestina – Selle Italia)

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