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Jacopo Mosca : « Pas un gagneur »

La formation Wilier Triestina-Selle Italia a plus d’un tour dans son sac. Ultra-dominatrice depuis le lancement du Tour de Hainan, avec cinq victoires en six étapes grâce à son sprinteur fétiche Jakub Mareczko, l’équipe transalpine a sorti un autre atout de sa poche ce vendredi. Dans une étape plus accidentée et moins à la convenance du coureur italo-polonais, c’est le jeune Jacopo Mosca, ancien stagiaire chez Trek-Segafredo, a qui a pris le relais au sein l’écurie continentale professionnelle. Au terme des 166 kilomètres de course, il est parvenu à conclure son échappée de la plus belle des manières, prolongeant ainsi l’excellente série de son équipe, désormais lauréate de six victoires consécutives et toujours aux commandes du général.

« Je suis vraiment content, a commenté le puncheur-grimpeur de 24 ans. C’est une victoire inattendue mais néanmoins très belle. La série de victoires de notre équipe continue. Ce matin, nous avons pris le départ avec Kuba [Mareczko] comme leader du général. Nous avions deux options, soit l’aider à garder le maillot jaune, soit nous faufiler dans les échappées et en tirer le meilleur parti possible, ce que j’ai finalement réussi à faire. Puisqu’on avait le maillot jaune dans l’équipe, ce n’était pas à moi de rouler dans l’échappée. Puis j’ai eu le feu vert pour jouer ma chance dans le final. Il reste maintenant deux étapes et tout peut arriver. »

Grâce aux bonifications du jour, Mosca compte trois secondes d’avance sur Benjamin Prades (Team UKYO) et huit sur Marc de Maar (Hengxiang Cycling Team) ainsi que Mykhaylo Kononenko (Kolss). Il lui faudra être vigilant, particulièrement aux sprints intermédiaires, s’il veut décrocher sa seconde victoire en carrière dès cette semaine. « C’est ma première année avec l’équipe et je veux les remercier de m’avoir fait confiance. Il m’est difficile de réaliser la situation dans laquelle je me trouve, car je n’ai jamais été habitué à lever les bras en l’air. Même dans les rangs amateurs je n’étais pas un gagneur. Remporter une course lors de ma première année professionnelle, c’est magnifique », a conclu un Jacopo Mosca véritablement aux anges.

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