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L’apothéose de Yves Lampaert à domicile

Gagner une course suscite toujours de la joie chez un coureur. Ce mercredi, elle s’est transformée en ivresse au moment où Yves Lampaert (Quick Step – Floors) franchissait la ligne en tant que vainqueur d’A Travers La Flandre (1.UWT).

Le coureur issu de Flandre-Occidentale a en effet remporté la plus belle course de sa carrière. « C’est exceptionnel pour moi. Je n’habite pas loin de Waregem. Je suis un vrai coureur du coin. C’est le moment le plus intense de ma carrière ».

Déjà à l’aise en début de saison sur les routes du Tour de la Communauté de Valence (2.1), Yves Lampaert prenait le départ dans le même état d’esprit que le reste de son équipe. « Avec les coureurs alignés, nous savions que nous avions une grande chance de l’emporter aujourd’hui. Faire le doublé illustre parfaitement notre force collective sur ce genre de course », souligne-t-il.

Le vainqueur des 3 Jours de Flandre Occidentale 2015 pense surtout à Philippe Gilbert qui aura été le principal dynamiteur de la course en attaquant à 75 kilomètres de l’arrivée dans le Berendries. « Quand j’ai vu que beaucoup de coureurs effectuaient la jonction avec Phil, je me suis dit que je devais aller dans la roue et suivre ce groupe. Ensuite, nous avons fait le forcing pour rester devant et éviter que le peloton ne revienne. Le but était de garder un avantage jusqu’à l’enchainement Vieux Kwaremont – Paterberg car je savais que la course pouvait se décider à ce moment-là ».

Dans le Paterberg, la sélection naturelle s’effectuait puisque le quatuor – Lampaert, Gilbert, Lutsenko et Durbridge – prenait rapidement du terrain sur les premiers poursuivants.« De la manière dont nous roulions, j’avais vraiment le sentiment qu’on irait au bout. Phil et moi n’avons pas hésité à donner le maximum car l’écart était intéressant à la sortie du Paterberg ».

Les quatre hommes s’entendaient parfaitement et creusaient un écart dépassant la minute. Dès lors, le vainqueur se situait parmi eux. Avec l’avantage numérique, la formation Etixx-Quick Step déclenchait naturellement la bagarre dans le Nokereberg. « Quand Phil a attaqué dans le Nokereberg, je peux vous assurer que j’étais limite rupture. J’ai dû concéder quelques mètres avec Lutsenko. Finalement, nous sommes rentrés sur la grande route ».

A sept kilomètres du but, le Belge plaçait le démarrage décisif. « Je voyais que mes deux adversaires étaient cuits. J’ai démarré. Sur le dernier secteur pavé, je n’avais aucune idée de l’écart. C’est seulement quand je suis arrivé sur le pont que j’ai mesuré le trou creusé, là je me suis dit qu’ils ne rentreraient pas facilement. J’ai tout donné, mais j’ai bien savouré la dernière ligne droite ».

Avec cette victoire, le Flandrien confirme son potentiel sur ce genre de terrain. « Je suis à l’aise sur les chronos. Je suis rapide au sprint mais je suis avant tout un coureur de classiques. Je grandis étape par étape. Ce n’est pas parce que je gagne aujourd’hui que mon statut dans l’équipe grandit. J’aimerai être leader un coup mais pour l’instant, nous avons d’autres chefs de file. Mon tour viendra naturellement si je continue à réaliser des prestations de la sorte. Il ne faut rien forcer. Aujourd’hui, je réalise un rêve. Je veux avant tout savourer ce premier grand succès dans ma carrière », conclut-il.

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