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Gianni Savio répond à Mauro Vegni, dans les pas de Francesco Pelosi

Crédits photo : (c) Androni

Après la réponse de Francesco Pelosi, le manager de Nippo-Vini Fantini, à la justification du directeur du Giro, Mauro Vegni, concernant le choix des wild cards, Gianni Savio n’a lui aussi pas tardé à répliquer. Si le manager de la formation Androni-Sidermec avait qualifié le choix fait par RCS Sport de « grande injustice », il n’a pas attendu son retour en Italie (et la conférence de presse qu’il avait prévue pour l’occasion) pour répondre à Vegni. « Les mots de Vegni font croître ce sentiment d’injustice que nous ressentons, déclare-t-il. Je pense que, concernant notre équipe, il a dit des choses qui ne sont pas vraies. »

Il revendique avant tout le caractère et l’esprit irréprochables de son équipe sur toutes les courses de la saison et pas seulement le Giro, rebondissant sur l’idée de Vegni estimant que certaines équipes italiennes n’existaient que pour faire le Tour d’Italie. « Depuis que le système des wild cards existe, nous avons été exclus deux fois du Giro en 2007 et 2016, rappelle Savio. Les deux fois, nous avons accepté la décision de RCS en courant sur les épreuves sur lesquelles nous avions été invités avec notre esprit combatif tout en connaissant la valeur des autres équipes. Cela démontre qu’il n’est pas vrai que notre équipe conditionne son existence sur la participation au Giro. Cependant, cette année, notre exclusion est insoutenable. »

Savio ne comprend pas la décision de RCS car il avait cru comprendre que le choix des équipes italiennes serait appliqué sur la base d’un « turnover » et ceci depuis l’an passé. Or en 2016, Androni-Sidermec avait été la seule formation transalpine de la division pro continentale à ne pas avoir été retenue. « En 2016, Vegni a justifié l’exclusion de notre équipe en parlant d’un turnover mis en place à cause du nombre de formations italiennes, explique-t-il. Du coup, nous trouvions logique que ce soit une autre équipe qui soit touchée par ce turnover. Nous avons d’ailleurs monté une équipe, en pensant au Giro, qui n’est objectivement pas inférieure aux autres. Mais évidemment, il y a deux poids deux mesures. »

Le manager d’Androni également répliqué sur les critiques de Vegni envers le projet de son équipe estimant que celui-ci n’était pas bancal. Savio a notamment misé sur la jeunesse avec comme chef de file le prometteur Egan Bernal, qui sera cette année entouré d’autres jeunes coureurs italiens prometteurs.
Savio n’a pas manqué de conclure en lançant quelques insinuations à propos de l’attribution de ces précieuses wild cards. « Si après les décisions sont fondées sur des bases politiques/économiques, tout commentaire à ce sujet serait superflu. Ceci confirme juste que nous sommes face à une injustice sur le plan sportif. »

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