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La Fédération italienne dans le rouge

Dans son édition d’hier, Il Corriere della Sera révèle que la Fédération Italienne de Cyclisme (FCI) fait face à un déficit de 2,7 millions d’euros (soit un cinquième de son budget). Le CONI (Le Comité Olympique Italien) aurait enjoint la fédération de faire des coupes budgétaires, principalement pour le programme piste et à augmenter les frais de licences et d’inscriptions des courses. Toutefois Renato di Rocco, le Président de la FCI, conteste l’exactitude de la dette et appelle à d’autres solutions.

Selon le Corriere della Sera, le trou dans le budget aurait été découvert en août dernier suite à un audit réalisé par une société extérieure. Mais le traitement comptable des données est contesté par Di Rocco : « L’auditeur a bougé une partie du budget et appelé pour un refinancement immédiat. Le Code Civil italien permet pourtant de faire différemment mais le CONI ne veut pas nous écouter. Nous allons mettre en place un business plan pour réduire la dette mais ils vont devoir nous aider, comme ils l’ont fait avec d’autres fédérations. »

Toujours selon le Corriere della Sera, pour le CONI, il y aurait deux leviers pour sortir la Fédération du rouge : d’un côté, augmenter le prix des licences et celui de l’inscription des courses pour augmenter les recettes ; et de l’autre diminuer drastiquement le budget alloué à la piste. Selon Il Sole 24 Ore, un journal financier, le budget de la Fédération est de 16,2 millions d’euros dont 8,2 millions proviennent du CONI (financement public), 5,7 millions viennent des licences et inscriptions des courses au calendrier et 1,3 millions viendraient de partenaires. Or l’investissement pour les équipes nationales (entraînement et compétitions, toutes disciplines confondues) s’élèverait à 4,6 millions dont une grosse partie dévolue à la piste. Un investissement rentable sportivement puisque l’Italie a gagné de nombreuses médailles cette année, mais économiquement, ce n’est pas la même chose. D’autant que pour le Corriere della Sera, le budget en provenance des partenaires dépasserait en réalité à peine 100 000€.

De plus CyclingNews.com pointe aussi du doigt le fait que les fameuses GranFondo (courses cyclo très populaires en Italie) sont organisées par d’autres fédérations, non olympiques, et que la FCI fait peu pour la promotion du cyclisme non compétitif.

« Nous n’allons pas arrêté les activités olympiques, tranche toutefois Di Rocco. Nous n’allons pas couper le financement de l’équipe piste et leur rêve de médaille à Tokyo (JO 2020). Nous allons trouvé l’argent autre part« . Un autre levier d’action dont la FCI pourrait disposer repose sur son imposante masse salariale comptant l’équivalent de 82 salariés à temps plein.

Quant aux Mondiaux de la Vénétie de 2020, ils ne sont pas remis en cause. « A la différence de la candidature toscane, celle de la Vénétie émane d’initiatives privées » explique Di Rocco.

En attendant d’en savoir plus sur la stratégie de redressement, l’Italie devrait bel et bien être présente ce week-end à Pruszków, en Pologne, pour la première manche de la Coupe du Monde de piste, ainsi qu’à Tábor pour les Championnats d’Europe de cyclo-cross.

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