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Michael Matthews veut mettre l’accent sur les Classiques en 2018

Décoré du maillot vert à l’issue du dernier Tour de France, Michael Matthews tentera naturellement de conserver son bien en juillet prochain. Toutefois, l’Australien ne fait pas de la Grande Boucle son véritable objectif de la saison. Il y défendra ses chances, à coup sûr, mais c’est davantage sur les Classiques qu’il souhaite désormais s’illustrer. Lors de la présentation de son équipe Sunweb, jeudi, il l’a clairement fait savoir : « Je veux juste mettre un peu plus l’accent sur les Classiques flandriennes et ardennaises, au lieu de me concentrer uniquement sur les Grands Tours, a-t-il expliqué. Je me suis focalisé sur les Grand Tours depuis tant d’années pour obtenir des victoires. J’en ai maintenant une dans chaque Grand Tour et j’ai aussi un maillot vert, qui était un grand objectif ces dernières années. Je vais maintenant consacrer plus d’attention aux Classiques et à la préparation pour celles-ci. »

Le sprinteur-puncheur de 27 ans, médaillé de bronze lors des derniers Mondiaux, va notamment s’impliquer davantage sur les Classiques pavées en 2018. C’est dans cette perspective qu’il lancera sa saison à l’occasion de l’Omloop Het Nieuwsblad, sur un parcours revisité aux allures de Tour des Flandres. Sa seule participation, en 2013, s’était soldée par un abandon. Avant cela, Matthews aura comme de coutume préparé sa rentrée avec un bon stage, cette fois-ci en Sierra Nevada. « En Afrique du Sud (où il va généralement), il peut faire jusqu’à 30 degrés à cette époque de l’année et ça peut donc être difficile de revenir dans le froid des Classiques. En Sierra Nevada, il fait également froid, donc peut-être que ça marchera un peu mieux en tant que préparation », a-t-il exposé. Après l’Oomlop Het Nieuwsblad, Matthews prendra la direction de Paris-Nice, où il avait pris pour habitude, depuis 2015, d’opérer son retour à la compétition.

Cela lui permettra de monter en puissance en vue de Milan-San Remo, une course qui semble parfaitement lui convenir, et dont il s’était classé troisième en 2015. Après ce premier grand rendez-vous, le coureur de la Sunweb retournera en Belgique pour y disputer le Grand Prix E3 Harelbeke, qui représentera une découverte pour lui. Il enchaînera avec Gand-Wevelgem, qu’il connait légèrement mieux, y ayant participé deux fois pour un top-10 (8e en 2017, ndlr). En revanche, il n’y aura ni Tour des Flandres ni Paris-Roubaix en 2018. « Me lancer sur le Ronde serait peut-être de trop pour le moment, surtout avec toutes ces autres Classiques au programme et les Ardennaises à venir, a-t-il expliqué. Nous verrons comment cela se passe cette année et peut-être que l’année prochaine nous penserons au Tour des Flandres ».

Une fois les Flandriennes achevées, Michael Matthews se projètera comme de coutume sur les Ardennaises, avec le Tour du Pays Basque comme ultime préparation. Il a donc inscrit l’Amstel Gold Race (3e en 2015, ndlr) et Liège-Bastogne-Liège (4e en 2017, ndlr) à son calendrier et nourrit en particulier beaucoup d’ambitions pour la Classique néerlandaise. Après ce printemps chargé, l’Australien observera une période de repos avant de reprendre le chemin de l’entraînement de la préparation en vue de la Grande Boucle.

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