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Tour des Flandres : Rouler sur les trottoirs pourrait entraîner une disqualification

L’épisode Romain Bardet sur Paris-Nice pourrait bien faire des émules. Disqualifié de la Course au Soleil dès l’issue de la première étape, pour avoir profité d’une aide trop conséquente de sa voiture suiveuse, l’Auvergnat pourrait représenter un cas de jurisprudence dans le cyclisme contemporain : celui de la stricte application du règlement UCI. C’est aussi à cet égard, il y a peu, que le jury des commissaires du Tour de Catalogne a décidé, avec certes une demi-journée de retard, de sanctionner l’ensemble de l’équipe Movistar pour une poussette de Jose Joaquin Rojas dans le contre-la-montre d’ouverture. Les délégués semblent de plus en plus intransigeants et les prochaines « victimes » pourraient bien être les « flahutes ».

Depuis plusieurs années, nombres de plaintes sont enregistrées quant au non-respect du règlement par certains coureurs. Il est ainsi souvent reproché à tel ou tel cycliste d’utiliser le trottoir ou la piste cyclable pour éviter le pavé. C’est encore arrivé cette année sur l’Omloop Het Nieuwsblad et les Trois Jours de La Panne. Les coureurs ayant enfreint la règle ont certes reçu une amende de 200 francs suisses, comme le permet le règlement, mais ils ont obtenu un avantage peut avoir son influence sur le résultat final, particulièrement sur l’Omloop Het Nieuwsblad, où les poursuivants n’ont pu effectuer la même manoeuvre. Serait-il donc temps de passer à une lecture plus stricte du règlement ? Celui-ci propose, outre l’amende, la disqualification du coureur en question « si l’emprunt d’une telle voie crée une situation dangereuse notamment pour les autres coureurs, le public ou le personnel de l’organisation ou si cette manœuvre procure un avantage significatif sur les autres coureurs ». Alors que le Tour des Flandres se profile, la question a été posée Didier Simon, chef des commissaires de l’UCI.

« Je suis conscient du problème, a-t-il certifié au Het Laaste Nieuws. Dimanche, je prendrai mes responsabilités. Si moi ou mes collègues avons l’occasion de constater d’une infraction et pouvons identifier un coureur qui roule sur un trottoir afin d’obtenir ne serait-ce qu’un mètre d’avantage, alors il sera directement exclu de la course. Pas de discussion. » Les « policiers » du vélo semblent donc prêts à passer à la vitesse supérieure, et Didier Simon l’assure, peu importe la renommée du coureur et si cela affecte le résultat final de l’épreuve. La rigueur du discours et des peines veut répondre à une exigence de « parité » entre les coureurs mais aussi de sécurité entre le peloton et le public, souvent très proche l’un de l’autre sur ces épreuves. « C’est devenu trop dangereux de le tolérer. Reconsidérer la chose est devenue impératif » a ajouté Simon.

Du côté des équipes, interrogées par Cyclingnews, on se dit davantage tentées par la solution des barrières, qui pourraient être apposées sur tous les endroits litigieux du parcours. Les différents managers expliquent que les coureurs tenteront toujours, comme ce fut le cas « depuis 100 » dixit Matthew White, d’utiliser le chemin le plus rapide. L’idée serait donc de supprimer la tentation. Pas de l’avis du directeur du Tour des Flandres, Wim Van Herreweghe : « Les coureurs connaissent les règles et ils doivent changer leur attitude ». Une réunion pour s’accorder sur ce sujet devrait avoir lieu ce vendredi, à la veille du Ronde, mais désormais, les coureurs sont prévenus.

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