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Tour de Catalogne : L’échappée belle pour Maximilian Schachmann !

Ils n’étaient que deux, et on ne leur a jamais laissé vraiment de champ. Pourtant, Maximilian Schachmann (Quick Step Floors) et Diego Rubio (Burgos BH) ont réussi l’exploit de tromper le peloton ce samedi dans une sixième étape amputée de ses 77 premiers kilomètres sur le Tour de Catalogne. Après 117 km de course, les deux audacieux du jour sont donc parvenus à conserver quelques longueurs d’avance sur le paquet pour se jouer la victoire, et l’Allemand a eu raison de l’Espagnol au sprint ! Il s’offre ainsi son tout premier succès professionnel, quelques mois après une lourde blessure au talon sur le Tour de Pologne. Sam Bennett (Bora-hansgrohe) a remporté le sprint du peloton pour la troisième place tandis qu’Alejandro Valverde (Movistar) a franchi la ligne en toute sérénité pour conserver son maillot de leader avant la dernière étape, sur les hauteurs de Barcelone.

Le départ de cette sixième étape, grandement raccourcie en raison de la neige, est donné relativement tard, à 14h30. Et à peine le drapeau abaissé que plusieurs tentatives surviennent. Les premières ne sont pas les bonnes. Il faut attendre quinze kilomètres et l’attaque conjointe de Maximilian Schachmann (Quick Step Floors) et Diego Rubio (Burgos BH)  pour voir l’échappée se créer. Pourtant, dans un premier temps, le peloton ne laisse pas sortir et le duo de tête doit fournir de gros efforts pendant une dizaine de minutes pour enfin parvenir à prendre le large. Dès lors, le peloton se relève, mais la Bahrain-Merida et la Mitchelton-Scott stabilise l’avance des deux hommes à près de trois minutes. L’unique difficulté du jour est entamée peu de temps après, mais mis à part à l’approche du sommet, le peloton n’augmente pas réellement la cadence. Au moment de basculer dans la descente, à soixante-dix kilomètres du but, Schachmann et Rubio comptent donc plus de trois minutes d’avance. Un temps décomposé, le peloton retrouve sa forme initiale au bas de la descente et les équipes Mitchelton-Scott et Bahrain-Merida poursuivent leur travail en chasse, bientôt aidées par Cofidis ou encore Bora-hansgrohe.

Dans un premier temps, l’écart ne chute pas réellement, mais le travail paie à l’entrée dans les quarante derniers kilomètres du jour. L’écart passe d’abord sous les trois minutes puis sous les deux minutes sous la bannière indiquant les 30 dernières bornes de course. Le peloton roule si fort, dans plaine complètement ouverte au vent, qu’il se scinde en plusieurs morceaux. Des bordures presque involontaires se créent et on ne retrouve bientôt plus qu’une soixante d’unités dans le premier groupe, emmené par Mitchelton-Scott et Bahrain-Merida. L’écart continue de s’amoindrir, mais pas dans des proportions folles. C’est pourquoi il reste toujours plus d’une minute entre le duo Schachmann-Rubio et le peloton à vingt kilomètres de la ligne. Les deux audacieux du jour ne se désunissent pas, bien au contraire, et continuent de collaborer franchement, croyant en leur bonne étoile. Pourtant, Bahrain-Merida et Mitchelton-Scott n’amusent pas la galerie en poursuite, si bien que l’écart se réduit à quarante secondes à dix kilomètres de la ligne.

On pense alors que l’avantage est au peloton, mais les deux hommes de tête retrouvent un vent de dos dans le final, et même un léger faux-plat descendant. Dans cette portion, le peloton se montre quasi-impuissant face aux deux fuyards. L’écart est encore de 30 secondes à cinq bornes du but, et seulement réduit de cinq secondes deux kilomètres plus loin ! Schachmann et Rubio voient la ligne d’arrivée se rapprocher, et non pas le peloton. À deux kilomètres, leur avance est stable et ils franchissent même la flamme rouge avec vingt secondes d’avance. La victoire leur tend désormais les bras, le peloton est piégé. Dans le dernier kilomètre, c’est finalement Rubio qui emmène devant Schachmann, et qui se voit contraint de lancer le sprint. L’Espagnol reste en tête quelques instants mais se voit finalement débordé par l’Allemand à 50 mètres de la ligne. Schachmann remporte son premier succès pro et c’est Sam Bennett (Bora-hansgrohe) qui règle le peloton dix-huit secondes plus tard. Alejandro Valverde conserve évidemment son maillot de leader.

Classement de la sixième étape

1 Maximilian Schachmann (Quick-Step Floors)
2 Diego Rubio (Burgos-BH) m.t
3 Sam Bennett (BORA – hansgrohe) à 0’18
4 Matej Mohoric (Bahrain Merida) m.t
5 Roberto Ferrari (UAE-Team Emirates) m.t
6 Enrique Sanz (Euskadi – Murias) m.t
7 Egan Arley Bernal (Team Sky) m.t
8 Danilo Wyss (BMC) m.t
9 José Joaquín Rojas (Movistar) m.t
10 Benoit Jarrier (Fortuneo – Samsic) m.t

Général après la sixième étape

1 Alejandro Valverde (Movistar Team)
2 Egan Arley Bernal (Team Sky) à 0’16
3 Nairo Quintana (Movistar) à 0’26
4 Pierre Latour (AG2R La Mondiale 0:48
5 Simon Yates (Mitchelton-Scott) à 1’12
6 Marc Soler (Movistar Team) à 1’18
7 George Bennett (LottoNL-Jumbo) à 1’20
8 Hugh Carthy (EF Education First) à 1’24
9 Daniel Felipe Martinez (EF Education First) à 1’26
10 Jesper Hansen (Astana) à 1’28

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