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Sonny Colbrelli : « J’y tenais vraiment »

Dans un peu plus de deux mois Sonny Colbrelli fêtera ses 27 ans. Ça fait un petit moment qu’on entend parler de cet espoir italien qui ne débute que sa première année World Tour en 2017, au sein de l’équipe émiratie Bahrain – Merida. Alors espoir déçu ou lente progression ? L’Italien penche naturellement pour la seconde option et il peut argumenter sa réponse grâce à ses résultats récents. Neuvième de Milan-San Remo l’an passé et surtout troisième de l’Amstel Gold Race il peut aussi s’enorgueillir de huit victoires en 2016 plus la victoire finale de la Coupe d’Italie. Avec ce succès sur Paris-Nice, son premier en World Tour, Colbrelli semble avoir franchi un cap.

En tant qu’Italien, pourquoi avoir choisi Paris-Nice plutôt que Tirreno Adriatico ?
Ça faisait cinq années de suite que je faisais Tirreno Adriatico et j’avais envie de changer d’approche pour Milan-San Remo et de courir en France. C’est pour ça que j’ai choisi de venir sur Paris-Nice. La course n’est pas terminé donc je vais encore pouvoir progresser dans la perspective de Milan-San Remo mais déjà cette victoire est bonne pour la confiance.

Que représente cette victoire dans l’évolution de votre carrière ? Sur la ligne d’arrivée on vous a entendu exulter.
C’est une grande victoire pour moi. Ma première victoire vraiment importante. En venant ici sur Paris-Nice, c’était mon objectif, j’y tenais vraiment. Gagner dans le World Tour était l’objectif, il est accompli donc forcément j’étais très content en franchissant la ligne. J’espère maintenant que ce n’est qu’un début.

N’avez-vous pas le sentiment d’avoir perdu du temps en restant dans des équipes non World Tour si longtemps ?
Non je n’ai pas de regret. J’ai eu la chance d’être recruté dans l’équipe Bardiani et d’avoir pu y progresser année après année. Ils m’ont appris et enseigné beaucoup de chose. J’aurai peut-être pu passer en World Tour un peu plus tôt mais je préfère avoir une progression régulière. Je pense que c’était le bon moment pour passer World Tour cette année.

Pensez-vous que vous pouvez gagner Milan-San Remo ? Et avez-vous d’autres objectifs ?
Mon premier objectif c’était de gagner ici. Après bien sûr les courses d’une journée seront importantes pour moi. A Milan-San Remo, il y a des coureurs importants, ça peut bien se passer ou tout au contraire. Je préfère ne pas y penser pour le moment et me consacrer sur Paris-Nice. Nous verrons la suite le moment venu. Après Milan-San Remo, je ferai le Tour des Flandres qui est une course que j’aime bien mais que je n’ai jamais pu faire jusqu’ici (il fera aussi Gent-Wevelgem, ndlr). J’espère que ce sera une bonne expérience.

Comment vous définissez-vous comme coureur ? Vous n’êtes pas vraiment un pur sprinter.
Je n’ai pas les qualités de grands sprinters comme Kittel, Greipel ou Démare. Je suis plutôt un coureur endurant qui passe bien les bosses. Pour pouvoir rivaliser avec les purs sprinters, il faut un terrain qui les ai usés auparavant.

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