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Simon Yates prêt pour un final à la seconde

Simon Yates (Mitchelton – Scott) s’est imposé au sommet de la Colmiane et a pris le maillot jaune à l’issue de cette septième étape de Paris-Nice. Le Britannique a placé son attaque un peu avant la flamme rouge pour aller chercher la victoire, un an après son succès à Fayence. Cette fois-ci, il prend aussi le maillot jaune. Toutefois les écarts sont minimes avec les frères Ion et Gorka Izagirre (Bahrain – Merida) à respectivement 11 et 12 secondes et Tim Wellens (Lotto – Soudal) à 13 secondes. Voilà qui annonce un final à suspense demain autour de Nice. 

Simon, racontez-nous cette étape, avec cette cassure dans une descente avant même le final.
Ça a été une journée très difficile dès le départ mais mon équipe m’a excellemment bien protégé durant toute la journée. J’étais constamment en bonne position. C’est ce qui nous a permis d’éviter une telle situation, être piégés dans une cassure qui surviendrait dans une descente ou où que ce soit. Je pense que beaucoup de coureurs ont dépensé énormément d’énergie en étant piégé et en devant tout faire pour rentrer.

Comment avez-vous géré l’ascension  ?
Au début, Astana imprimait un bon train. Mais c’était beaucoup plus simple de rester dans les roues qu’être à l’avant. Il fallait rester impatient et attendre que ça bouge. À un moment, avec mon coéquipier Roman Kreuziger, nous avons décidé de lancer la course. Et puis je suis parti. J’avais de bonnes jambes donc ça s’est bien passé.

Les écarts sont très resserrés avec les frères Izagirre et Tim Wellens.
Les frères Izagirre sont toujours très forts. C’est toujours difficile de savoir comment ils sont, ils ne montrent pas vraiment beaucoup d’émotions. Wellens est aussi un sérieux adversaire. Il y aura encore une grosse journée demain mais j’ai une très bonne équipe et je suis confiant.

L’étape de demain sera courte, avec un final modifié. 
On a vu ces dernières années que cette dernière étape est toujours très offensive. La course s’est jouée à des secondes les fois passées. Je m’attends à la même chose demain. 

Vous espérez la pluie pour demain ?
Euh… non ! (sourire) Ça ne me dérange pas de courir sous la pluie. On n’y prend pas de plaisir, je pense que personne n’aime ça mais je reste confiant sous la pluie. Dans les descentes, nous avons d’excellents pneus et très bon vélos pour ces conditions.

L’an passé vous vous étiez imposé à Fayence. Aujourd’hui vous gagnez l’étape reine et prenez le maillot jaune à la veille de l’arrivée. Qu’en pensez-vous ?
Je pense que c’est ma plus belle victoire car c’est la première sur une véritable arrivée au sommet. J’en suis vraiment fier. On a travaillé très dur pour atteindre ce niveau et ça paye finalement.

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