Dylan Groenewegen : « Nous avons redressé la barre »
On avait quitté Dylan Groenewegen passablement énervé au terme de la troisième étape de Paris-Nice. Le champion des Pays-Bas avait chuté dans le final et manqué le sprint. De rage, il avait jeté son vélo en arrivant à son bus et avait claqué la porte. Hier, il s’est remis dans le droit chemin et a réussi une belle performance. Malgré le vent défavorable, le sprinteur de LottoNL-Jumbo a décidé de lancer son sprint de très loin mais n’a pu résister à André Greipel et Arnaud Démare qui ont profité de son sillage. « Mardi, nous avons fait une erreur mais nous avons redressé la barre, raconte le champion des Pays-Bas sur le site de son équipe. Après la montée, mes coéquipiers m’ont amené devant. Dans le final, nous avons attendu un long moment et nous sommes restés groupés. C’était très agité. Je n’avais pas le choix, je devais lancer tôt. Quand Greipel m’a dépassé, j’ai remarqué qu’il était le plus fort aujourd’hui (hier). Si vous perdez parce que quelqu’un est plus fort, vous devez faire avec. Nous pouvons être satisfaits de la troisième place avec le niveau de la concurrence. »
L’an passé, Groenewegen avait débloqué son compteur très tôt et comptait déjà deux victoires à ce stade de la saison. Cette année les automatismes fonctionnent moins et il est toujours à la recherche d’un premier bouquet. Mais le sprint de Bourg-de-Péage lui a semble-t-il redonné confiance. Son objectif ultime cette saison sera de remporter un succès sur le Tour de France. « Nous essayons toujours d’attendre le plus longtemps possible avant de mettre le train en marche pour le sprint. Ça s’est bien passé aujourd’hui (hier). L’année dernière, pendant le Tour, nous n’avons pas osé attendre trop longtemps. Avec le niveau du peloton, c’est bien d’avoir terminé troisième et d’avoir pu garder en place le train du sprint. Nous devons encore nous améliorer un peu et ensuite, nous pourrons commencer à travailler en vue du Tour. »