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Tom Dumoulin : « Je suis capable d’attaquer »

De quoi Tom Dumoulin est-il capable ? Ce centième Tour d’Italie pourrait nous apporter une réponse. On se souvient qu’il y a un peu moins de deux ans sur la Vuelta, il prenait le départ de l’avant dernière étape avec le maillot rouge sur les épaules avant de tout perdre, victime des attaques de Fabio Aru. C’était la première fois et pour l’instant la seule que Dumoulin jouait réellement un classement général et c’était une petite surprise… même pour lui. Désormais le coureur de Sunweb a remporté une étape sur le Giro où il a porté le maillot rose et deux étapes sur le Tour de France mais ne s’est jamais encore présenté au départ d’un Grand Tour avec l’objectif du classement général, et ce en raison des Jeux Olympiques qui constituaient son principal objectif 2016, avant qu’une chute sur le Tour ne vienne tout gâcher. Aujourd’hui Dumoulin va prendre le départ de son premier grand Tour avec l’objectif affirmé de jouer le général. Il pourrait même être le premier leader solide après le contre-la-montre de Montefalco (étape 10).

Tom, comment vous sentez-vous ?
Je me sens bien. La préparation s’est bien passée. Nous avons une bonne équipe ici. Je suis frais mentalement et physiquement. Nous sommes donc prêt pour ces trois semaines.

Prêt pour quoi ? Vous pensez être dans le jeu pour la victoire finale ?
Gagner est normalement hors de portée. Je ne suis pas vraiment concentré sur un objectif précis que je voudrais atteindre. Je veux juste faire l’expérience de venir sur le Giro avec l’ambition de me battre pour le général sur les trois semaines. Je n’ai pu faire ça qu’une seule fois jusqu’ici, c’était à La Vuelta et c’était une petite surprise. La différence est que cette fois-ci je viens ici avec l’idée que c’est l’objectif dès le premier jour. C’est déjà quelque chose de nouveau pour moi.

Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis cette Vuelta 2015 ? Il y a des domaines où vous avez progressé depuis ?
Oui je l’espère. Je pense être plus calme aujourd’hui. Je pense aussi m’être amélioré dans la montagne. A la Vuelta je ne faisais que suivre et limitais la perte de temps dans les montées. Depuis j’ai vu que je suis capable d’attaquer dans les ascensions quand les sensations sont bonnes.

La montagne démarrera tôt avec l’Etna. Comment voyez-vous cette course ?
Je pense que la première moitié de course ne sera pas extrêmement difficile. Il y a des étapes piégeuses comme l’Etna et Blockhaus mais je ne pense pas que ça fera des différences importantes au classement général. Si chacun est en bonne condition, alors il ne faut pas s’attendre à des écarts car à chaque fois, il n’y a qu’une montée à fond. Mais la dernière semaine sera terrible. Ce sera vraiment difficile, tout se décidera là.

Dans ces étapes de la dernière semaine, il y en aura une en particulier qui pourrait être L’étape clé ?
Je ne pense pas qu’il y ait une étape clé. Bien sûr l’étape du Stelvio et du Mortirolo est la plus dure mais chacune des étapes de la dernière semaine sera difficile.

Que pensez-vous du plateau ici ?
Il y a un très gros plateau. C’est l’un des plus gros qu’il y ait eu ces dernières années je pense. Je suis impatient d’y être, au moins je saurai quel est mon niveau par rapport à tous ces coureurs.

Vous vous sentez confiant au milieu de tous ces noms ?
Oui bien sûr. Je ne démarre pas une course en ayant peur.

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