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Nairo Quintana rend la pareille à Tom Dumoulin

Nairo Quintana a fait une belle opération hier sur l’étape reine du Giro. Le Colombien a repris près de deux minutes à Tom Dumoulin et le talonne désormais au classement général. Devancé seulement par Vincenzo Nibali et Mikel Landa, Quintana est désormais en embuscade pour prendre le maillot rose. « C’est une journée très positive grâce à un grand travail de l’équipe, disait-t-il. Nous savions que nous pouvions réduire l’écart et le débours de temps que nous avons repris est très important. Nous sommes beaucoup plus proches et cela nous donne un peu plus de tranquillité d’esprit pour essayer de combler l’écart qu’il reste dans les prochains jours. Les sensations sont bonnes et j’ai seulement concédé du temps à Nibali dans la descente. Je ne voulais pas prendre trop de risques parce que nous descendions très rapidement. J’espère que les jambes seront les mêmes voire même encore meilleures à l’avenir. »

La formation Movistar avait mis en place une tactique de course en plaçant trois hommes à l’avant : Andrey Amador, Winner Anacona et Gorka Izagirre. Malheureusement, le Colombien n’a pas pu trop en profité car il a finalement attaqué après avoir repris tous ses équipiers. « Nous voulions envoyer des gens à l’avant au cas où la sélection se faisait, et cela nous permettait aussi de nous-mêmes durcir la course. Nous l’avons fait avec Andrey (Amador) et de mon côté, j’ai toujours été très bien entouré par mes coéquipiers. »

Lors de la défaillance de Dumoulin, Quintana a avoué ne pas avoir voulu augmenter l’allure, ni attaquer, se rappelant que le Néerlandais avait fait relever ses équipiers quelques jours plus tôt lorsqu’il avait chuté. « Le leader (Dumoulin) a subi une défaillance pour une raison ou une autre. Je n’ai pas attaqué quand il a eu ce passage critique. J’ai trouvé cela respectueux, surtout qu’il s’était montré gentleman avec moi quand je suis tombé dimanche. Nous le respectons mais d’autres équipes voulaient peut-être faire la course. »

Finalement, le leader de la formation Movistar a souffert comme beaucoup et il a suivi le raisonnement de certains, estimant que la grande difficulté de l’étape a quelque peu homogénéisé le niveau des leaders. « Le rythme était très élevé et avec cette distance et ce parcours, les organismes étaient très fatigués et les niveaux très rapprochés. J’aurais aimé prendre cinq minutes (rires) mais la réalité a été celle-ci. Le vouloir et le pouvoir sont deux choses différentes. » Quintana sait désormais qu’il est à portée de fusil de Tom Dumoulin mais qu’il devra aussi se méfier de Vincenzo Nibali dans les jours à venir.

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